Re: Bonnes vacances avec en prime une magnifique photo !

Le 27/07/2023 à 19:08, efji a écrit :

Le 27/07/2023 à 12:03, Ghost-Raider a écrit :

Le 27/07/2023 à 11:29, Alf92 a écrit :

 

Comment l'éducation nationale peut-elle encore recruter ? ?
Ma fille aînée, pas douée pour les études (mais avec la bosse du
commerce) gagne à 26ans deux fois le salaire d'un prof...m

>
Dans tous les pays, les salaires des profs sont bas et pourtant, ils y a
des candidats.
Le métier de prof, c'est un peu comme le métier de prêtre, c'est une
vocation.
Enseigner, élever des enfants, c'est quelque chose d'irremplaçable, cela
donne des satisfactions indescriptibles.
>

 N'importe quoi. En Allemagne les enseignants du secondaire sont payés
environ le double. Dans tous les pays qui ont une recherche de premier
plan les enseignants du supérieur et les chercheurs sont très bien payés
aussi. Un prof d'université américain gagne en moyenne 180k$/an, mais
certains taquinent le million. Le haut de la grille de professeur
d'université est à environ 6000€/mois et cela ne concerne que quelques %
des enseignants chercheurs.
 Il y a 40 ans on recrutait un prof du secondaire à 2.3 smic, aujourd'hui
c'est moins de 1.1 smic et si l'inflation se poursuit sans revaloriser
le point on sera à 1 smic très bientôt (car le smic est indexé sur
l'inflation).
 La pauvre Anne Hidalgo s'était bien faite allumer en proposant le
doublement des salaires des profs en 2022, pourtant c'est exactement ça
qu'il faudrait faire.
 

Hé ! Je ne dis pas que les salaires sont suffisants en France et qu'ils ne doivent pas être augmentés !
J'explique pourquoi il y a encore des gens qui veulent être prof en France, ou prêtre.
D'ailleurs, la France n'est pas si mal placée en Europe, et la dispersion salariale est grande, y compris quand on la ramène à la richesse des pays :
https://www.touteleurope.eu/societe/le-salaire-des-enseignants-en-europe/
Il faudrait bien sûr creuser ces chiffres et leur contexte.
On apprend ainsi qu'en dépit de salaires élevés, on manque d'enseignants en Allemagne et qu'entre pays voisins faisant partie de la même aire culturelle, les écarts peuvent être très importants.
Le cas des universitaires ou même des enseignants du secondaire aux USA est à part, ils ne disposent en particulier pas de la sécurité d'emploi. Comme les policiers, les fonctionnaires etc. ils peuvent être licenciés par mesure économique ou même s'ils ne partagent pas les idées du conseil d'administration (exemples récents). Si on licenciait un professeur niant le créationnisme en France, ce serait la révolution.
Élève Efji, je vous attribue une mauvaise note car :
- vous n'avez pas répondu à la question qui concernait l'attirance vers ce métier en dépit de salaires généralement considérés comme peu attrayants, mais ce point devrait être prouvé,
- vous avez choisi des exemples soigneusement non représentatifs pour défendre vos idées en dehors de tout esprit scientifique, je vous rappelle donc à la nécessaire neutralité axiologique,
- mais je pondère cependant mon jugement car il est manifeste que dans l'esprit des élites qui nous gouvernent, ce métier n'est pas considéré à sa juste valeur monétaire, justement parce qu'il recèle de grandes joies non monnayables.
Une petite photo pour rester en charte :
https://www.cjoint.com/doc/23_07/MGBrGx4lwY4_D90-0921-001-1.jpg
Dans ce pays socialiste qu'est devenu la France, l'embrigadement woke commence au plus jeune âge.
--
J'ai beau faire, tout m'intéresse. (Paul Valéry)