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Le 17/06/2024 à 20:20, Ghost-Raider a écrit :OK, OK, je la boucle !Sandrine Rousseau est la preuve vivante qu'une vice-présidenteTu répètes ça en boucle comme si un "vice-président" était un demi-dieu,
d'université est nommée selon des critères politiques et non scientifiques.
ou le bras droit du président, en tout cas une personne omnipotente
profitant de sa situation.
Ce n'est pas du tout comme ça que fonctionnent les universités. Il y aTrès clair, merci.
un président et une foultitudes de VP. Par exemple à l'université de
Lille, actuellement, il y en a 21 :
https://www.univ-lille.fr/universite/organisation/presidence-et-equipe-presidentielle
L'organisation d'une université est complexe, mais elle repose toujours
sur des élections (aux modalités très complexes elles-mêmes) par les
personnels, sur la base de listes dans divers collèges électoraux. A la
fin, divers conseils sont élus, et ces conseils élisent le président
parmi le corps des professeurs d'université.
Il y a 2 vice-présidences qui sont directement sorties des urnes et qui
sont les personnes élues à la tête des commissions "formation" et
"recherche" (donc le VP-formation et VP-recherche, élus par les membres
élus des commissions correspondantes).
Ensuite, le président forme son équipe et nomme des gens aux diverses
vice-présidences (il peut en créer ou en supprimer, il est le maitre à
bord). Ces gens ne font pas forcément partie des listes élues. C'est le
fait du Prince. Ces responsabilités sont en général très lourdes et
demandent beaucoup de travail et d'abnégation. Il n'y a pas grand chose
à gagner à s'y engager, à part une décharge de service d'enseignement.
Bref, l'histoire ne dit pas quelle vice-présidence était attribuée àWikipedia nous dit qu'elle était "vice-présidente chargée de la vie étudiante, de la vie de campus, du développement durable et de l'égalité femmes-hommes de l'université".
Sandrine Rousseau, mais bien qu'elle m'agace aussi pas mal, il ne me
viendrait jamais à l'idée de cracher sur ses responsabilités
universitaires. Il est bien plus facile de ronronner à faire ses cours
et vaguement de la recherche que de s'engager dans ce genre de tâches
administratives, qui sont indispensables pourtant.
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