Re: Jamais vu, jamais photographié ! et mal traduit... et une PHOTO ! Enfin !

Le 15/03/2025 à 00:36, efji a écrit :

Le 14/03/2025 à 22:13, ghost-raider a écrit :

Le 14/03/2025 à 21:29, efji a écrit :

Le 14/03/2025 à 21:19, ghost-raider a écrit :

On remarque immédiatement que DeepSeek ne connaissait pas ce sonnet ou
ne l'a pas trouvé !
>
C'est quoi cette intelligence artificielle avec ses millions de
milliards de mots qui ne connaît même pas ou ne sait pas trouver les
œuvres les plus célèbres de Shakespeare, car ce sonnet est très connu.

>
Les IA ne sont pas des moteurs de recherche !
C'est bien aussi pour cela que les accusation de plagiat n'ont
absolument aucun sens.
>

>
Soit, DeepSeek n'est pas un moteur de recherche.
Mais alors, d'où viennent ses connaissances ?
Car il en expose dans son raisonnement.

 Eh oui, c'est bien ça qui est révolutionnaire et quasi-magique.

Quand j'entends un professeur de mathématiques parle de phénomène magique, je sors mon Trump.

Tout le babillage des IA de type LLM (Large Laguage Model) ne sont en
fait que des suites de probabilités qu'après une suite très longue de
"tokens" (une syllabe en gros) vient un autre token. Et c'est tout. Elle
n'ont même pas la notion de "mot" ou de syntaxe ou de quoi que ce soit
de ce genre, et pourtant elles arrivent à faire des "raisonnements"
étonnamment complexes. Elle arrivent à traduire des textes de n'importe
quelle langue, à résumer des textes très complexes, à développer des
"idées" qui semblent "intelligentes" etc.
 Idem pour les images, les films, les musiques, en un peu plus compliqué
car il faut alors coupler un LLM qui va interpréter le prompt avec une
base de donnée statistique du même genre qui contient des morceaux
d'images ou de sons qui sont codés de façon inconnue des humains.

On comprend mieux l'idée de neurones.

 

>
Il développe toute une argumentation sur le sens des mots et leurs
relations, éclairés par la nécessité de respecter des critères
littéraires de beauté qu'il connaît, il les évalue, les compare tout au
long de son travail. Il cite même le vocabulaire de Shakespeare.
>
Mais admettons que ces deux vers lui soient inconnus et que par une
limitation incompréhensible, il lui soit interdit de consulter les
œuvres, tout en devant les expliquer.

 Ca ne lui est pas interdit, ce n'est pas dans son mode de
fonctionnement, même si maintenant les IA commencent à être couplées
avec des recherches sur le web pour éviter de dire de trop grosses
conneries comme ça arrivait au début.

Comme ici ou DeepSeek se trompe d'oeuvre sans aucunement y avoir été incité.

 

Comment, s'il ignore la littérature, peut-il tenir des raisonnements
littéraires ?
Comment, s'il ignore la littérature, peut-il composer des œuvres
littéraires ?

 Très bonne question, à laquelle personne ne sait répondre, même pas Sam
Altman ou Yann LeCun.

Frankestein n'est pas loin.

 

>
Je ne reviens pas, mais en fait si, sur les erreurs : dismiss a un
double sens ici, assaut est mal compris, battery aussi etc...
>
DeepSeek ne met sans doute que 33 secondes pour traduire ces 2 vers mais
se trompe magistralement, à la fois sur le sens et sur la prosodie.

 Trop compliqué pour lui, pour l'instant. Stay tuned...

A mon avis, l'IA ne dépassera pas le cerveau humain de sitôt mais qui vivra verra.