Sujet : Re: Bretagne 5 en grève
De : guillet.francois (at) *nospam* wanadoo.fr (François Guillet)
Groupes : fr.rec.radioDate : 21. Nov 2021, 10:39:24
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substitute a formulé ce dimanche :
Le 19/11/2021 à 20:50, François Guillet a écrit :
On y entend de la musique et une annonce périodique indiquant la grève pour raison de disparité des aides aux radios associatives de Bretagne.
Ca fait très "service public".
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Tu parviens à capter Bretagne 5 ?
Région nantaise, ça passe même la journée, mais pas sur un auto-radio ni le transistor de Mme Michu.
Est-il vraiment nécessaire que nos impôts payent ces centaines de radios associatives finalement très peu écoutées ?
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Faut voir, toutes ne sont peut-être pas à jeter à partir du moment où elles répondent à un besoin (infos locales, aides, formations etc...). Elles créent de aussi de l'emploi ce qui n'est pas non plus négligeable dans le sens où une partie de l'argent qu'elles reçoivent est ainsi directement réinjecté dans le circuit économique.
Je ne pense pas qu'elles répondent à un autre besoin que celui de ceux qui les lancent. Si elles créent des emplois, très bien, mais personne ne leur demande. Créer des emplois avec l'argent des autres qu'on ponctionne et sur l'usage duquel l'état abandonne ses prérogatives, ça ne me semble pas sain du tout.
Maintenant du côté des collectivités locales qui les subventionnent, en cas d'arbitrage budgétaire je ne suis pas sûr qu'une radio associative soit la priorité, à moins que les élus soient partie prenante de la radio (ça doit bien existé quelque part).
Certes. C'est le principe qui est questionnable. Le budget de l'état pour les associations, c'est quand même près de 9 milliards prévus en 2022. Et bien sûr, l'état est ensuite loin de contrôler tout l'usage qui est fait de cet argent.
Dans ces conditions on ne voit pas pourquoi ce ne serait pas le citoyen lui-même qui décideraient des dons qu'il fait aux assos, auxquelles il participe aussi par ses cotisations, le tout pris sur l'argent qu'il économiserait si l'état ne le lui ponctionnait pas comme actuellement pour le redistribuer à des assos selon ses critères à lui, arbitraires.
Si l'on comprend l'intérêt du système des impôts pour les incontournables comme l'éducation, la justice, la santé, l'équipement du territoire ou la police, c'est sujet à caution quand il s'agit de l'activité associative.
Cette confiscation de l'argent des gens pour subventionner sans leur gré des assos (dont certaines sont même politiques), c'est retirer du pouvoir aux gens au profit de l'état, en les empêchant d'influencer eux-mêmes, directement, la société.