Sujet : Re: Emetteurs de radiodiffusion en centre-ville : l'enfer hertzien au-dessus de la tête
De : guillet.francois (at) *nospam* wanadoo.fr (François Guillet)
Groupes : fr.rec.radioDate : 12. Dec 2021, 16:17:26
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Nicolas Croiset a pensé très fort :
Bon le plus simple, tu portes plainte auprès de l'ANFR pour brouillage et tu nous donneras le résultat. Si tu ne portes pas plainte c'est que tu n'as pas de problème de réception.
>
Pour moi c'est clos.
Pour Nicolas Croiset, on ne peut donc pas avoir de problème de réception si on ne porte pas plainte... lol
Les problèmes de réception sont par définition des problèmes de réception donc de la responsabilité de celui qui reçoit. Lapalisse ?
Quelqu'un aurait dit le contraire ?!
Le "professionnel" n'a jamais voulu admettre que des récepteurs grand-publics, ou même non grand-publics mais conçus pour recevoir des signaux très faibles, ce qui est le cas de ma SDR, sont incompatibles avec l'intensité de champ démesurée que peut produire des émetteurs de plus d'1 Kw à quelques dizaines de mètres du récepteur.
Le "professionnel" voudrait que le non-professionnel fasse appel à lui pour résoudre de tels problèmes, quand on sait bien que ce serait hors de prix, et probablement insatisfaisant si l'on devait inclure toutes les fréquences qu'il nous intéresse de recevoir.
Ces émetteurs puissants en pleine ville, sur le toit des habitations, sont une nuisance électromagnétique. Le fait que la législation les autorise n'y change rien, c'est de la pollution.
Les quelques habitants du Sillon de Bretagne, pollués par les 30 KW émis en FM et DAB sur le toit de leur immeuble, ne comptent pas. Et si ça se trouve, pas un n'est intéressé par la réception radio, et pas un ne comprendra que s'il ne peut pas recevoir toutes stations de la bande FM, c'est parce que son récepteur est saturé.
Et pourquoi cette pollution ? Parce que le "professionnel" préfère des sites pas chers d'habitations plutôt que des pylônes dédiés en campagne, en limite de ville. Le "professionnel" préfère augmenter ses marges. Personne n'aura oublié que le "professionnel" est avant tout un commerçant et que dans le domaine de la radio, son lobby est puissant, qui amène le pouvoir politique, généralement incompétent dans le domaine, à faire ses caprices et accepter n'importe quoi.