Re: la radiodiffusion, c'est fini [Bah, personne pour le signaler ?]

Après mûre réflexion, Lep a écrit :

Le 20/10/2022 à 17:21, Ray_Net a écrit :

In article <635101d6$0$24820$426a34cc@news.free.fr>, Lep@Lep.Lep says...

>
Le 20/10/2022 à 09:40, François Guillet a écrit :
>

La "radio" dans notre contexte étant la radiodiffusion, cette radio-là,
c'est fini. La radio est un procédé, elle ne se réduit pas à son
contenu. Ecouter des programmes aujourd'hui, ce n'est plus écouter la
radio.

>
Allez, je lance un pavé dans la mare.
La radio je m'en fiche, ce sont les programmes qui m'intéressent.

  Et lorsque le programme n'est plus disponible 50km plus loin .. tu fait quoi ? Marche arrière ?

>
Pourquoi pas ? :-)
Mais en général, si vraiment je veux écouter quelque chose je l'écoute chez moi.
Si vraiment tu veux regarder une émission de télé tu fais comment ?

Tu ne pars pas sans ton smartphone !  :-)

Et il faut te plaindre chez RTL, ils t'expliqueront peut-être pourquoi ils arrêtent les GO.

On le sait bien, ça coûte trop cher. Cette raison est acceptable, malheureusement elle a été présentée fallacieusement.
Radio-France avait expliqué qu'il fallait évoluer, qu'en numérique ce serait meilleur et qu'à la limite s'ils fermaient l'AM, c'était pour développer le numérique. C'était en 2015 puis en 2016. 7 ans après ici, toujours pas de Radio-France en numérique sur le DAB.
Non seulement Radio-France a fermé l'AM avant que le numérique ne soit opérationnel, et ils le savaient, mais ils ont aussi soigneusement évité de reconnaître les inconvénients à fermer l'AM, comme la fin de l'écoute dans la cambrousse mal desservie par la FM ou dans une bonne partie de l'Europe et même au-delà la nuit.
Alors que l'Europe a ouvert les frontières, la radio "moderne", les a fermées. C'est bien ça le problème de ne plus faire de "diffusion", seulement de la transmisison de programmes pour public ciblé, ce qu'on ne peut donc plus appeler "radio" au sens de radiodiffusion.