[Euroligue] La onzième étoile du Real

Trois secondes à jouer. Panier marqué.
Dernière seconde. Panier manqué.
Dans ces instants brûlants la trajectoire du ballon a hypnotisé les regards     et coupé les souffles.
Des colosses au maillot blanc envahissent le parquet et s'étreignent.
Dénouement d'une saison européenne où le Real, après une solide phase
de classement terminée à la seconde place, a frôlé l'élimination en quarts
de finale, devenant la première équipe à remonter deux défaites,
face au Partizan, il est vrai impacté par la tuerie de Belgrade.
L'affaire s'annonçait délicate au Final Four compte tenu de la suspension
de deux joueurs (dont l'un avait confondu le basketball avec la lutte gréco-romaine) après la bagarre du tour précédent.
Pourtant l'équipe écartera sans trembler en demi-finale son meilleur ennemi,
le Barça (78-66), puis dans l'ultime joute face à l'équipe la plus régulière
de la première phase, elle restera au contact de l'Olympiakos,
portée par ses joueurs les plus expérimentés (Rodríguez, Fernandez, Causeur), Tavares impérial au rebond et Hezonja, jusqu'à faire basculer
le match par le panier désormais historique de Llull (79-78).
Coup de chapeau à Chus Mateo, qui a pris la succession écrasante              de Pablo Laso et a mené l'équipe à bon port pour sa première saison
sur le banc.
¡felicidades campeones!

Michel