Re: Commutation entre onduleur et réseau

Le 23/07/2022 à 15:29, JKB a écrit :

Bonjour à tous,

salut,

  Sachant que les perturbations ne se produisent pas à longueur de
journée, je cherche donc à rajouter un système de bypass pour
n'utiliser les batteries ou la double conversion qu'en cas de
nécessité. Et là, je sèche un peu.
>

Une alternative pour réduire la consommation est une architecture hybride pour la compensation de tension:
- une enveloppe théorique de la tension attendue est générée (ce peut être analogique ou informatique on en fera abstraction pour la suite).
- la différence entre l'enveloppe théorique et la tension réelle pilote un onduleur dont la sortie flottante est positionnée en série avec le réseau pour apporter la compensation nécessaire.
Lorsque par exemple EDF fournit 200V l'onduleur compense en ajoutant 40V, sur une charge consommant 10A on aura donc 2kW fournis directement par EDF et 400W produits avec le facteur de rendement (au lieux de 2kW sur un système online), on a déjà en pleine charge une forte réduction des pertes, de plus lorsque la compensation de tension est nulle l'onduleur online présente toujours des pertes alors qu'en compensation on consomme une très faible valeur pour maintenir 0V, on ne peut l'éteindre sans un système de bypass, en général un commutateur statique.
C'est ce que font certains line interactive, mais pour le coup ici avec un contrôle accru comme la possibilité de fermer la boucle pour une régulation du domaine de l'audio.

  Je sais asservir l'oscillateur de mon onduleur sur le 50 Hz du
réseau lorsque le réseau est effectivement présent (il y a un quartz
et deux varicaps tête-bêche pour affiner la fréquence). Je sais
aussi asservir la tension de sortie en fonction de la tension du
réseau.
  Lorsque l'onduleur doit prendre le relais du secteur, ça se passe tout à
fait correctement. Mais que faire lorsque le secteur revient ? Il
n'y a aucune raison que mon oscillateur local soit encore en phase
avec celui du réseau. J'envisage de faire glisser la phase de
l'oscillateur local en jouant sur les varicaps jusqu'à obtenir une
différence de phase assez petite pour commuter le secteur à l'instar
de ce qu'on faisait en TP d'électrotechnique pour brancher un moteur
synchrone, mais ça me semble compliqué. En tout cas, je ne suis pas
sûr que les constructeurs d'onduleurs line-interactive utilisent de
tels circuits.
 

Un onduleur en mode line interactive est forcément synchronisé au réseau, il se désynchronise lorsqu'il passe en onduleur autonome, ceci dit même en line interactive c'est généralement de la commut par relais, donc même synchronisé c'est dégueulasse, mais on part du principe que les équipements protégés sont informatiques et donc totalement insensibles à ce type de défaut, d'autres appareils ne sont pas "sensibles" à proprement dire mais peuvent générer de forts transitoires comme les primaires de transfo, les moteurs (même asynchrones), et en conséquence devenir perturbants pour le reste.

>
D'où ma question... Que feriez-vous si vous étiez confrontés au
problème ?
 

difficile de répondre sans savoir ce qu'il y a entre le quartz et la commande de puissance, si c'est un système statique qui génère le pattern, le glissement du quartz semble incontournable, l'usage d'un circuit PLL avec utilisation du signal de verrou pour la commut est peut-être une bonne piste.
Si j'étais confronté au problème aujourd'hui j'aurais plutôt tendance à générer la commande de puissance sur une base informatique, il est dommage de se passer des la souplesse qu'apporte ce domaine avec cependant un petit bémol, le risque de plantage du µC qui doit être géré sans quoi il peut y avoir de la casse.
A+