Re: Voltmètre

Jacques DASSIÉ a formulé ce jeudi :

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Tu as raison de simplifier et préciser pour les nombreux béotiens qui fréquentent ce forum.
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Salut,
Il est difficile de simplifier la réponse à une telle question, mais on peut s'essayer à l'analogie :
prenons la pression d'eau dans un tuyaux comme représentative de la tension, et le débit comme le courant, la question initiale vise à savoir si, quelquesoit l'appareil de mesure de pression, le principe est  de mesurer le débit d'une fuite créée volontairement dans ce but. En pratique on perce le tuyau avec un diamètre calibré et l'on mesure la vitesse de sortie du liquide, connaissant la résistance du trou calibré elle permet de déduire la ression en appliquant:
P=R*D soit Pression = Resistance * Débit
qui est l'analogie de U=R*I
Personnellement je réfute qu'il soit nécéssaire de créer une fuite pour mesurer la préssion car il exite des outils comme le manomètre, ces derniers utilisent un autre principe que l'application de P=RD, en reformulant je réfute qu'il soit nécéssaire de créer un courant pour mesurer une tension car *il existe des outils fonctionnant sur des principes différents* que l'application de U=R*I
Par le passé le seul le galvanomètre à aiguille était courament utilisé pour les mesures, le déplacement de l'aiguille est proportionnel à un courant qu'on prélevait sur la source mesurée, cette "fuite" est dans ce contexte aussi volontaire que nécéssaire car elle permet de mobiliser l'aiguille, c'est un travail mécanique et il faut bien de l'énergie pour le faire.
Mais cette fuite perturbait parfois le circuit mesuré raison pour laquelle un étage intermédiaire à lampe était parfois nécéssaire:
https://www.cfp-radio.com/documentations/voltmetre%20a%20lampes.pdf
Ensuite transistorisé en version moderne :
https://docs.rs-online.com/59d8/0900766b8137163e.pdf
Etant gamin j'avais réalisé ce type de montage pour mon MX 460:
https://electro-niques.blogspot.com/2021/04/un-voltmetre-electronique-haute.html
L'energie nécéssaire pour déplacer l'aiguille est alors fournie par cet étage intermédiaire.
Mais avec l'arrivée des multimètre numériques *le principe de mesure a changé*, on passe d'un système prélevant de l'énergie sur la source pour bouger une aiguille à un autre qui ne procède que par *comparaisons de tension* pour convertir la valeur analogique en numérique, il est *possible* de réaliser cette opération *sans qu'aucun courant ne circule depuis la source mesurée*, c'est pourquoi de nos jours les premier prix tels que
https://docs.rs-online.com/a8d2/0900766b81642a28.pdf
présentent un impédance d'entrés > 1Mohms ce qui est énorme par rapport à un multimètre à aiguille, quant à un des miens:
https://docs.rs-online.com/d339/0900766b80a005ed.pdf
on est carrément à plus de 10Mohms
Cette impédance aujourd'hui se choisit selon le domaine d'application, par exemple en electricité générale on préfèrera un modèle tel que:
https://docs.rs-online.com/4679/0900766b815556a2.pdf
qui avec 3komhs présente une impédance digne des galvanomètre, ceci évitant de mesurer des tension fantomes sur les circuits électriques, ou on prendra un modèle polyvalent:
https://www.fluke.com/fr-fr/apprendre/blog/multimetres-numeriques/multimetres-numeriques-a-double-impedance
bref il n'est aucunement nécéssaire d'appliquer U=RI pour mesurer une tension.
A+