Re: Les nuages et le climat (Larminat)

Liste des GroupesRevenir à fs geosciences 
Sujet : Re: Les nuages et le climat (Larminat)
De : cardinal (at) *nospam* here.jc (Cardinal de Here)
Groupes : fr.soc.environnement
Date : 25. Feb 2023, 21:19:39
Autres entêtes
Organisation : A noiseless patient Spider
Message-ID : <ttdqgq$2lb4f$1@dont-email.me>
References : 1
User-Agent : Mozilla/5.0 (Windows NT 6.1; Win64; x64; rv:78.0) Gecko/20100101 Thunderbird/78.6.1
Le 25/02/2023 à 15:35, PaulAubrin a écrit :
 http://www.larminat.fr/les2ailes/index.php?option=com_content&view=article&id=768:cause-du-rechauffement-climatique-disputatio-2&catid=12&Itemid=101#_Toc119876244   DÉBAT – LA COMPLEXITÉ DES MODÈLES ET LES CALCULS DE PROBAILITE
 Stanislas de Larminat- Il ne s’agit pas d’être climatologue, mais de se poser des questions simples. Les chercheurs que vous citez ne sont pas des hurluberlus. Au GIEC, il y a des milliers de spécialistes. Chacun, pris individuellement, n’est jamais un hurluberlu. En revanche, on peut se poser des questions entre spécialistes de modélisation, et non pas entre spécialistes de climat.
Pour faire ses modèles, le GIEC utilise ce qu’il appelle des planètes numériques. La planète est divisée deux cent mille petits cubes — de continents, d’océans, de basse atmosphère, de haute atmosphère. Pour chacun de ces cubes, vous avez une dizaine d’équations de thermodynamique à résoudre. Aucune de ces lois ne porte à critique. Elles sont. Mais cela donne quelque deux millions d’équations à résoudre. Malgré de très beaux ordinateurs, ça commence à devenir compliqué. Cette complexité a deux conséquences que je vais illustrer.
Premièrement, dans ses rapports de quatre mille pages, le GIEC lui-même affirme qu’il ne prévoit aucune indication concernant les nuages. Faire de la climatologie sans nuage m’échappe un peu. Ce qui m’étonne est la raison évoquée : ce serait trop compliqué[1].
LOL

Là, je ne comprends plus. Ou bien ils ont des modèles qui permettent de résoudre la complexité, ou bien ils ne les ont pas. Or, l’effet des nuages est fondamental.
Je connais l'effet très important des nuages à l'équateur. Il suffit du passage d'un gros nuage pour la température locale en Guyane baisse de quelques degrés Celsius. La baisse de température (par exemple de 32°C à 29°C) est tellement évidente qu'elle se ressent physiquement.

Certains scientifiques disent certaines choses, mais il y en a d’autres que les médias ne relaient pas. Je pense en particulier au Danois Henrik Svensmark. Il explique que les supernovas explosent. Quelques millions d’années plus tard, des rayons cosmiques arrivent dans le système solaire. En fonction de l’activité magnétique du Soleil, les rayons sont plus ou moins renvoyés dans le reste du cosmos. En ce moment, nous sommes bombardés par des rayons cosmiques qui datent de l’explosion de supernovas. Ces rayons cosmiques qui arrivent en quantité variable ont un effet sur la création de nuages. Ce n’est pas l’activité calorique du Soleil. Ce n’est pas non plus une activité astronomique du Soleil. C’est l’activité magnétique du Soleil qui est en cause.
Théorie qui a été testée avec succès au CERN il y a une dizaine d'années dans l'expérience CLOUD.

Comme on le voit sur les photos satellites, environ 65 % de la surface de la Terre est couverte de nuages. Si pendant vingt, cent ou deux cents ans (les cycles magnétiques du soleil sont de l’ordre de 200 ans), on a plutôt 60 %, ou 66 %, ou 68 % de nuages, on observera des cycles climatiques. Éliminer les nuages dans les modèles est regrettable, et la raison en est peut-être que les prendre en compte serait trop compliqué.
C'est trop rigolo ! On nous jure que "science is settled". Et on se rend compte qu'il vaudrait dire "ignorance" à la place de science.

Date Sujet#  Auteur
21 Dec 24 o 

Haut de la page

Les messages affichés proviennent d'usenet.

NewsPortal