Sujet : Re: Preuve de transfert
De : julien.arlandis (at) *nospam* gmail.com (Julien Arlandis)
Groupes : fr.sci.mathsDate : 16. Jul 2022, 12:13:33
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Le 16/07/2022 à 12:27, Samuel DEVULDER a écrit :
Le 16/07/2022 à 10:27, Julien Arlandis a écrit :
Notons que dans le cas N1 = N2, il existe un protocole trivial : Charlie crée une information aléatoire de taille N1 qu'il transmet à Alice, que Alice transmet à Bob, que Bob transmet à Charlie. Si l'information n'a pas été altérée, preuve est faite que le transfert d'information a bien eu lieu entre Alice et Bob. Dans ce cas, on peut dire que la preuve de transfert est de même volumétrie que le transfert à prouver.
L'intérêt de l'exercice c'est de savoir jusqu'où on peut abaisser N2 relativement par rapport à N1.
Tu veux une preuve à 100% ou à un taux d’erreur inférieur mais que tu peux rendre aussi proche de 0 que tu veux ?
Je me contenterai d'une preuve avec un seuil de fiabilité que l'on pourrait par exemple augmenter en augmentant N2.
Si c’est la 2e option, un hash sur N1 bits me semble pas mal. OK, c’est très naïf comme stratégie, mais si ça se trouve on ne peut faire mieux pour des raisons théoriques auxquelles je n’ai pas (encore?) réfléchi.
Envoyer le hash d'une information n'est pas la preuve que l'information a bien été transmise, la preuve de transfert ne peut pas présumer de l'honnêteté de Alice et/ou de Bob. Par exemple, s'il y a complicité entre Alice et Bob, ils ne pourraient s'échanger que les hash pour duper Charlie. Le protocole doit garantir que la fraude n'est pas possible et que le transfert d'information a bien eu lieu.