Sujet : Négatif : cette transformation n'existe pas. Le problème est original.
De : jacques.lavau (at) *nospam* free.fr (JC_Lavau)
Groupes : fr.sci.physique fr.sci.mathsDate : 21. May 2024, 10:13:42
Autres entêtes
Organisation : Nemoweb
Message-ID : <r6XQD4z6B0wIXUSsDuASa15icMY@jntp>
References : 1 2 3 4
User-Agent : Nemo/0.999a
Le 20/05/2024 à 18:04, Olivier Miakinen a écrit :
[crosspost conservé, suivi positionné]
Le 20/05/2024 12:29, JC_Lavau s'est répondu :
>
Formulé différemment : existe-t-il une transformation qui change le récepteur infini à l'infini, en un absorbeur quasi-ponctuel à quelque distance, et qui conserve la perpendicularité des fronts d'onde avec le vecteur de Poynting ?
Négatif : cette transformation n'existe pas. Le problème est original.
En mathématiques le terme « transformation » est bien connu, ainsi que quelques
autres comme « vecteur », mais à moins que tu ne définisses le sens mathématique
de « récepteur », « absorbeur », « quasi » (dans « quasi-ponctuel »), et même
« Poynting », j'ai bien l'impression que toute cette discussion est hors sujet
dans fr.sci.maths.
Il y a fort longtemps, en Maths 1, on nous avait inculqué une définition des espaces compacts que je n'ai jamais comprise, ni même retenue. Du genre "De tout recouvrement par une famille d'ouverts, on peut extraire un sous-recouvrement fini".
L'axiomatique, jamais nos élèves n'ont fonctionné ainsi. Echec sanglant.
Jamais un trouveur, qu'il soit accidentel ou professionnel, ne fonctionne ainsi.
En sciences, on part de contraintes, en principe expérimentales. Les contre-exemples sont hélas nombreux ; en fausses sciences le gros des contraintes est politique.
En 1860, au temps de Bunsen et de Kirchhoff, on n'avait pas les diamètres des atomes de sodium ou de potassium, on n'avait pas de notion de photon, mais déjà Gustav Kirchhoff avait établi que l'absorption d'un photon par un atome est rigoureusement le même phénomène physique que son émission.
Depuis nous avons des émetteurs et absorbeurs plus petits, des noyaux, et surtout plus grands : molécules (dont colorants), cristaux, diodes, phototransistors, etc.
Contraintes expérimentales : la lumière polarisée plane existe, voire jusqu'à des distances astronomiques, les couches anti-reflets fonctionnent, les couleurs interférentielles existent, la radiocristallographie fonctionne fort bien ==> poubelle direct pour la Sainte Dualité onde-corpuscule, les "aspects corpusculaires", le gros de la mythologie Göttingen-K¢benhavn, hégémonique depuis 1927, politiquement intouchable. Seules restent debout les ondes individuelles et les foules d'ondes individuelles.
Définition transactionniste du photon :
Tout photon a un absorbeur. Un photon est une transaction réussie entre trois partenaires : un émetteur, un absorbeur, et l'espace qui les sépare ou les milieux transparents ou semi-transparents qui les séparent, qui transfère par des moyens électromagnétiques un quantum de bouclage h, et respectivement une impulsion-énergie qui dépend des repères respectifs de l'émetteur et de l'absorbeur.
Je laisse provisoirement de côté les limites de cette définition abrégée ; des transactions à cinq partenaires sont bien connues.
Et la contrainte incontournable de Fermat et Fresnel : Quel que soit le diamètre intermédiaire du canal-fuseau de Fermat, toute l'onde individuelle arrive en phase à l'absorbeur, éventuellement et dans les limites de la longueur de cohérence de ce photon, à un nombre entier de périodes près.
Restait à résoudre le défi d'un modèle géométrique du canal-fuseau de Fermat nettement moins mauvais que l'approximation à courbure constante, que personne n'avait encore améliorée.
Sachant que les moyens de validation ou invalidation expérimentale sont difficiles et indirects.
[...] On trouve des ordres de grandeur comparables dans le cas des raies K_α des éléments lourds.
Idem.
Je place le suivi vers fr.sci.physique. Si jamais tu as réellement une question
mathématique, alors merci de préciser tous les termes au moment de poser ta
question.
-- La science diffère de tous les autres modes de transmission des connaissances par une croyance irrévérencieuse : nous CROYONS que les "experts" sont faillibles, que les traditions peuvent charrier toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des expériences soigneuses.