Le 15/01/2025 à 01:36, Python a écrit :
Le 15/01/2025 à 00:52, Richard Hachel a écrit :
Si je pose à une mathématicienne de génie : "Combien d'élèves avez vous dans votre classe?" et qu'elle me répond z=9i+16, je vais sur le coup ne rien comprendre du tout.
Tout autant, ni plus, ni moins que si elle répondait -42 ou (1,8) un triangle rectangle ou la matrice identité dans GL2, ça ne rend pas ces objets mathématiques plus incompréhensible ou inexistant que d'autres.
J'adore cette réponse qui montre encore ma supériorité sur toi.
Mais comme ça t'arracherais la gueule de le dire, je vois pas trop l'intérêt d'en parler. J'ai demandé, O crétin, il y a déjà très longtemps sur ce forum de maths, à quoi servaient les nombres complexes dans la pratique courante.
Bref, je posais la question grosseur de bite oblige, O crétin, parce que je sais faire, moi, de la vraie politique, et non pas du nationalisme breton ridicule, de savoir pourquoi on enseignait des choses aux élèves de terminales, choses qu'ils ne comprenaient pas (pas plus que toi) pas plus que les crétins qui croient comprendre la relativité parce qu'ils ont appris une équation à la con (l'invariance de l'intervalle espace-temps) qui ne sert à rien du tout (je n'en parle jamais) et qui dévie plus le problème qu'il ne le porte avant. Choses absolument inutile à 99,9% des bacheliers qui vont choisir une filière ou arrêter leurs études. Mais tu peux pas comprendre. T'es qu'un crétin.
Un bouffon, un guignol.
L'inverse de mon génie, et t'as pas fini d'en baver en voulant ramer contre mon courant. LOL.
Je disais : Si je pose à une mathématicienne de génie : "Combien d'élèves avez vous dans votre classe?" et qu'elle me répond z=9i+16, je vais sur le coup ne rien comprendre du tout.
Pas plus que Jean-Pierre Messager, qui va la ramener, et ne vas pas voir que je tente, justement, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, de donner un exemple concret de ce que peut être l'utilisation dans la vie courante d'un nombre complexe. Il faut comprendre, et là, je sais que pour beaucoup, ça va encore être du chiage de froc, parce que beaucoup ne savent discuter que dans l'insulte et la haine, tellement ça les dépasse qu'on puisse proposer d'autres choses que ce qu'ils ont bêtement appris sur les bancs.
Il faut d'abord comprendre ce que c'est que i²=-1.
Que vaut i? J'ai vu que certain répondaient, ce ne peut pas être 1, car sinon i²=1.
Ce ne peut être -1, car là encore i²=1.
Alors c'est quoi, c'est imaginaire? Non, pas tant que ça finalement. Mais je te laisse nous l'expliquer. Maintenant le clou du spectacle : Une fois l'idée bien comprise, on va s'amuser:
Addition de deux nombres complexes. Tiens toi bien, tu vas faire un malaise. z1=a+ib z2=a'+ib' Z=z1+z2
Z=(a+ib)+(a'+ib')=(a+a')+i(b+b')
Exemple :
On demande à madame Martin (tu vois c'est très pratique et très concret, ça nous change du pot de chambre) combien elle a d'élève à l'Institution St Joseph de Plougastel. Elle répond avec une précision remarquable : z=16+9i (avec i²=-1)
On demande alors à Mlle Watson combien elle en a , et elle répond : z=14+3i
L'institut n'ayant que deux classes, on demande au directeur combien il y a d'élève dans l'institution.
Il répond aussitôt : Z=z1+z2=30+12i
Ca va, tu suis?
Je crois pas, je pense que tu es déjà largué, chose triste pour un type qui se prétend une sommité des mathématiques. Passons au coma et à la réanimation.
Multiplication de complexes.
Posons Z=z1.z2
Madame Martin, n'a que des garçons, madame Watson n'a que des filles. On cherche alors le nombres de couples possibles entre les garçons de l'une et les filles de l'autre.
On pose Z=z1.z2
Ici, une immense catastrophe va arriver, les mathématiciens, tous, vont poser:
z1=a+ib
z2=a'+ib'
Donc (jusqu'ici c'est bon) :
z1.z2=(a+ib)(a'+ib')
Soit encore (c'est toujours bon):
Z=aa'+iab'+iba'+(ib)(ib')
Jusqu'ici c'est toujours bon.
Mais une énorme bourde va alors apparaitre.
Je te laisse chercher.
Perso, je trouve Z=251+174i Je suis sûr que toi, en posant une équation pourrie de type Z=aa'-bb'+i(ab'+ba') tu vas nous raconter autre chose. Mais je le répète, il y a là une énorme bourde, due au fait qu'on ne comprend pas ce qu'on est en train de faire. Bref qu'une mathématique incorrecte et abstraite ne peut pas aider à comprendre des choses concrètes si l'on pratique n'importe comment. On a la même chose avec la théorie de la relativité, je te l'ai déjà expliqué mille fois sur fr.sci.physique Aussi puissants que sois les outils mathématiques, si on les applique sur de l'abstrait, ou sur du concret avec des énormes bourdes de signes ou de concepts, ça ne sert qu'à raconter des couilles. R.H.