Sujet : Qu'est ce qu'une racine imaginaire?
De : r.hachel (at) *nospam* tiscali.fr (Richard Hachel)
Groupes : fr.sci.mathsDate : 19. Apr 2025, 02:58:10
Autres entêtes
Organisation : Nemoweb
Message-ID : <Oysk0lumG7j8jyekmyxKZT433ww@jntp>
User-Agent : Nemo/1.0
Les mathématiciens parlent de racines réelles.
Je comprends.
En grattant bien, je m'aperçois qu'ils parlent de racines réelles pures. Evidemment.
Exemple x'=-1, x"=3 pour une équation quadratique, ce sont des réels PURS. Puis ils parlent de racines complexes, et là, cela devient très obscur.
Je ne les comprends plus.
Ce qui provoque chez eux quelques relents de joie : "C'est chouette, nous on comprend, on est plus fort que lui, nous sommes des hommes, des vrais, avec de très gros trililis. Nous ne sommes pas des crétins comme lui. Lui, il a pas un gros trilili, comme nous et puis il baise très mal".
Notion de psychiatrie freudienne, chez certains mathématiciens (nous avons ici deux beaux exemples). Ne riez pas les amis, les mathématiciens sont des hommes. Comme les dignitaires religieux, les physiciens, les politiciens, qui, toujours, toujours, discuteront sur la forme, et pas sur le fond.
Racines complexes d'une fonction : je ne comprends pas : 5+2i, je ne comprends pas.
Ce n'est pas parce que je suis bête que je ne comprends pas. Mais cela, c'est ce qu'ils sont EUX incapables de comprendre.
"Il y a un cheval blanc dans ce pré" : je comprends. "Un carré rond est identique à Socrate" : je ne comprends pas.
"Il y a là, pour cette fonction, deux racines réelles pures et deux racines imaginaires pures", je comprends.
"Il y a là pour cette fonction, deux racines complexes", je ne comprends pas. On remarquera que j'ai placé, sur ma représentation, un ensemble : les nombres imaginaires, et que je les ai placés "en dehors de tout le reste", c'est à dire en dehors des réels.
<
http://nemoweb.net/jntp?Oysk0lumG7j8jyekmyxKZT433ww@jntp/Data.Media:1> Pourquoi? Parce que ce n'est pas la même chose, et que les opérations pratiquées ne doivent pas être effectuées à vau l'eau, et de la même façon.
Pour ce qui est des réels, il est un exemple frappant (-x²)²=x⁴ ; mais si l'on utilise les imaginaires, qui ne sont pas les opposés des réels, ni les inverses des réels, mais les contradictoires des réels, on a donc (-i²)²=-i⁴ et pas i⁴. Les lois mathématiques ne sont plus les mêmes. Pour efji et Python, il semble que cela soit une difficulté insurmontable. Ce concept, ils ne peuvent le comprendre.
Reste à clarifier ce qu'est une racine imaginaire pure ; comment elle se crée, et ce qu'elle représente. Par quelle rotation, due à l'usage de quelle unité posée comme entité contradictoire. Et là, il y a du boulot. C'est pas aussi simple que de coller un stupide i²=-1 dans un discriminant sans comprendre l'immense connerie qu'on est en train de faire en oubliant que "a" se trouve AUSSI au dénominateur, et que les
deux racines deviennent donc x=-[-b(+/-)sqrt(b²-4(-a)c)]/2(-a).
Et que cela fait en conséquence x=[b(+/-)sqrt(b²+4ac)]/2a pour les deux racines réelles de g(x).
Résultat à multiplier par -i pour avoir la (ou les) racine(s) imaginaire(s) pure(s) correspondantes pour f(x).
Et ce n'est pas du tout ce que les mathématiciens font.
Leur errance, leur opacité, et leur aveuglements sont totaux.
R.H.