Le monde entier est contre la Russie...

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Sujet : Le monde entier est contre la Russie...
De : psgcdpd (at) *nospam* srfc.fr (Trimble)
Groupes : fr.soc.politique
Date : 07. Oct 2022, 20:25:26
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Ah, bah non, peut-être pas, en fait.
https://www.lefigaro.fr/international/petrole-la-gifle-de-riyad-a-l-occident-20221006
Pétrole: la gifle de Riyad à l’Occident
Publié hier à 17:34, Mis à jour il y a 1 heure
Les pays du Golfe sont solidaires de Moscou, et refusent de prendre leurs distances avec leur allié russe.
DÉCRYPTAGE - Au grand dam des États-Unis, l’Opep+ va réduire sa production de pétrole. Un cadeau à la Russie.
Plutôt Poutine que Biden et Macron! La décision de l’OPEP+ de réduire sa production de pétrole, alors que les États-Unis et la France réclamaient une hausse, souligne la solidité des liens tissés entre l’Arabie saoudite, leader du cartel, et la Russie.
Il s’agit d’une véritable gifle donnée par l’homme fort d’Arabie saoudite, le prince héritier Mohammed Ben Salman, à ses alliés occidentaux. Ces derniers mois, Joe Biden et Emmanuel Macron avaient renoué avec MBS - au risque qu’on leur reproche de réhabiliter celui que la CIA juge responsable de l’assassinat du dissident saoudien Jamal Khashoggi. Les deux dirigeants se voient aujourd’hui éconduits dans leurs demandes.
«Un mariage de circonstances»
Au lieu d’une baisse de 2 millions de barils décidée mercredi par l’Opep+, Washington et Paris réclamaient que l’Arabie saoudite, un des principaux producteurs de pétrole, augmente sa production pour faire baisser les prix du brut et freiner l’inflation. À un mois de délicates élections de mi-mandat aux États-Unis, le coup est rude pour Joe Biden. Sa porte-parole Karine Jean-Pierre a aussitôt réagi en affirmant qu’«il est clair qu’avec sa décision, l’Opep+ s’aligne sur la Russie».
Pour financer sa guerre, Moscou a besoin que le pétrole reste cher. Depuis son invasion de l’Ukraine, la Russie a engrangé 116 milliards d’euros grâce à ses exportations de pétrole, selon un rapport du Center for Research on Energy and Clean Air, basé en Finlande.
Prise sous l’impulsion de Riyad, cette décision de l’Opep+ montre qu’au-delà de l’Arabie saoudite, les pays du Golfe sont solidaires de Moscou et refusent de prendre leurs distances avec leur allié russe, membre depuis 2016 de l’Opep+. «Ce n’est pas juste un mariage de circonstances», a fait valoir le prince saoudien et ministre de l’Énergie, Abdelaziz Ben Salman, demi-frère de MBS.
Depuis le début de la guerre, l’Arabie saoudite, rejoint par ses voisins du Golfe, refuse de condamner Moscou, au grand dam des Occidentaux. Et à chacune de leurs demandes, MBS répond par une fin de non-recevoir. Joe Biden est reparti bredouille de son voyage à Djedda mi-juillet. Emmanuel Macron n’a pas eu plus de chance en recevant le jeune prince héritier, fin juillet, à l’Élysée. Comme si, remis en selle par des dirigeants qui lui déplient le tapis rouge, MBS prenait un malin plaisir à s’affirmer comme un dirigeant que la crise énergétique rend incontournable et sur lequel les pressions ont peu de prise.
Consolidation du pouvoir
Endossant un rôle de médiateur qui ne lui était pas familier, l’Arabie saoudite a même réussi, fin septembre, à faire libérer des prisonniers occidentaux - dont des Américains et des Britanniques - détenus par les Russes en Ukraine. Comme si MBS voulait montrer à ses alliés occidentaux que ses bonnes relations avec Poutine peuvent leur être utiles.
La semaine dernière, le prince s’est vu attribuer les fonctions de premier ministre, un poste traditionnellement occupé par le roi Salman, son père. Cette manœuvre de consolidation du pouvoir pourrait lui permettre de bénéficier d’une immunité dans le cadre de poursuites engagées devant les tribunaux américains. Washington, qui devait trancher fin septembre, a demandé un délai de quarante-cinq jours pour répondre.
Il n’y a pas qu’outre-Atlantique que MBS craint des poursuites judiciaires. En juillet, les ONG américaine Dawn et suisse Trial international ont déposé en France une plainte dans laquelle elles accusent le prince de complicité de torture et de disparition forcée en lien avec l’assassinat de Khashoggi. D’où la requête du prince héritier auprès de l’Élysée, avant sa venue en juillet. «L’Arabie saoudite nous a demandé de transformer sa visite de travail en une visite officielle, confie au Figaro un diplomate au Quai d’Orsay. Un hôte étranger en visite officielle bénéficie en effet de l’immunité.» Mais la requête a apparemment été rejetée par Paris.
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Trimble

Date Sujet#  Auteur
19 Apr 25 o 

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