Sujet : Re: Théories correctes mais fausses
De : talon (at) *nospam* niobe.lpthe.jussieu.fr (Michel Talon)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 02. Oct 2023, 15:42:54
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Le 02/10/2023 à 13:37, Richard Hachel a écrit :
Parce que le temps présent d'ici ne correspond pas au temps présent de là.
Il existe toujours (c'est une loi universelle), une anisochronie égale à 3.33 nanosecondes par mètre.
C'est absolument mathématique.
Je me doutais bien que ton bidule avec un nom grec avait un rapport avec la vitesse de la lumière. Mais bougre de tête de bois, si tu sais exactement la distance entre deux points et que tu connais la vitesse de la lumière, il est toujours possible de compenser ce décalage sur toutes les montres du repère en le soustrayant, c'est exactement la synchronisation de Poincaré Einstein, et une fois que tu l'as fait, tu as défini un temps "synchrone" dans tout le repère. Donc tout repose sur le fait que les points du repère sont à distance fixe, ce qui en pratique est difficile à assurer, et sur le fait que les horloges ont un mécanisme qui est le même partout et donc tournent à la
même vitesse, là encore pas trop évident, mais sans cela on ne peut plus faire de physique. D'un point de vue logique il y a encore une pétition de principe dans cette synchronisation, on admet que la vitesse c est une constante pour la définir (décalage de d/c), mais en fait, les
expériences montrent que c est constant et le même dans tous les repères. L'article de Wikipedia sur l'aberration que j'ai cité est assez
éloquent sur le sujet, et a l'interêt historique de montrer comment Bradley a donné la première détermination correcte de c en utilisant l'aberration. Qui plus est comment en regardant les aberrations dues au mouvement de la terre par rapport au soleil, puis du soleil par rapport à la galaxie, etc. on trouve des aberrations qui ont été calculées et mesurées en accord, ceci utilisant différents repères en mouvement les uns par rapport aux autres. Tout cela sans avoir besoin de considérer les expériences en v^2/c^2 comme Michelson et Morley.
-- Michel Talon