Sujet : Re: De la relativité de la simultanéité en physique
De : pourquoi-pas (at) *nospam* tiscali.fr (Richard Hachel)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 03. Mar 2024, 20:25:45
Autres entêtes
Organisation : Nemoweb
Message-ID : <7Zfjy2ujQKfF5zUH4o-lzcERHiw@jntp>
References : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
User-Agent : Nemo/0.999a
Le 03/03/2024 à 18:21, Julien Arlandis a écrit :
Le 03/03/2024 à 18:12, Richard Verret a écrit :
Comprends-tu que si je vais instantanément sur la Lune, j’arrive au même instant où je suis parti?
Et donc dans la moitié des référentiels tu arrives avant d'être parti.
Ce qui est remarquable, dans la théorie de la relativité, c'est la difficulté extrême à faire comprendre des choses simples.
Encore que je me demande si ce n'est pas généralisé.
Sortons du cadre, et posons l'affaire Grégory que tout le monde connait bien. C'est bourré, mais littéralement bourré, d'absurdités et de contradictions. Exemple : "Nous nous sommes arrêté en bas de la côte, et nous ne sommes pas passé devant la maison". avec "J'ai vu passer dans la rue de l'Orée du bois, ce qui semblait être une rousse avec un gros moustachu". Le juxtaposition des deux phrases est forcément incohérente. Parfois, même les deux mentent. Comme dans l'exemple pris ici, puisque le "gros moustachu" regardait la télé ce jour là, avec son fils handicapé sur les genoux. Il en va de même, souvent, en relativité. Encore faut-il voir que les deux phrases sont incohérentes.
Je pense que Richard Verret a un immense (c'est à dire vraiment très gros, car immense, c'est beaucoup),
problème avec la notion d'anisochronie, enfermé qu'il est dans sa notion d'univers présent absolu, non seulement en chronotropie (il nie que la vitesse influe sur le battement des montres), mais aussi en interne, c'est à dire en intra-référentiel, il nie que quand il est midi à new York le soleil se couche à Pékin, cela en gros, et pour faire vulgaire). Pour Richard : Si je vais sur la lune, instantanément, c'est à dire à vitesse infinie, et avec un temps nul (c'est ce que fais le photon), j'arrive effectivement au même instant que je suis parti (par définition). Je regarde ma montre, elle note Tr=0 nanosecondes.
J'ai réellement parcourue la distance en 0 nanosecondes. C'est ce que j'appelle un temps réel, et c'est ce que les physiciens appellent un temps propre. MAIS, l'univers est anisochrone, un peu de la façon dont le soleil n'est pas "à midi" sur toute la terre,
lorsque je me baigne dans cette rivière. Il n'est au zénith que pour moi. Ainsi dans le référentiel statique terre-lune (la vitesse de révolution de la lune étant trop faible pour être prise en compte), la notation Tr=0 n'a pas sa raison d'être. Je mesure avec deux montres naturellement (c'est à dire de NATURE) désynchronisées, et cela me donne un temps "faux". Je note To=1000000000 nanosecondes. Et plus Tr= 0 nanoseconde. C'est là le leurre anisochrone. C'est "un peu" la même chose pour un homme qui part de Paris et s'en va à Moscou en jugeant de l'heure solaire. Il part à midi, cadran solaire de Paris, et arrive un autre jour à midi, cadran solaire de Moscou,
et il dit: j'ai mis pile dix jours.
Sa femme qui a emporté une horloge assez précise pour l'époque saura qu'il ment.
De bonne foi. Mais il ment.
Il faut donc placer TROIS et pas DEUX, référentiels. Le référentiel du photon, le référentiel de l'émetteur, le référentiel du récepteur.
L'erreur des physiciens, c'est de ne pas savoir ce que c'est qu'un référentiel relativiste.
Ils confondent ça avec repère relativiste. Emetteur et récepteur sont dans le même repère.
Mais surement pas dans le même référentiel.
Ils ont la même chronotropie, mais pas la même simultanéité d'existence. On en arrive au voyage instantané vers la lune.
C'est instantané pour le photon : Tr=0.
C'est instantané pour la montre lunaire. Tapp=0 (c'est son Tr).
Pour la montre terrestre : Tapp= x/2c (c'est son Tr). R.H. R.H.