Sujet : Re: Théories correctes mais fausses
De : yanicktoutain (at) *nospam* gmail.com (Yanick Toutain)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 13. Nov 2023, 07:43:33
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Le vendredi 10 novembre 2023 à 00:19:19 UTC+1, Richard Hachel a écrit :
Le 09/11/2023 à 23:45, Yanick Toutain a écrit :
Le jeudi 9 novembre 2023 à 13:46:22 UTC+1, Richard Hachel a écrit :
A ENCADRER "J'ai dit, et c'est très différent, que pour l'observateur X,
pendant qu'il vieillit de trois secondes, la fusée qui s'éloigne vieillit
réellement de une seconde, et la fusée B qui approche vieillit réellement de
neuf secondes "
J'ai bien noté aussi l'adverbe "réellement "
Oui, c'est ce que je dis.
Je suis donc à classer dans la secte des "hyper-relativistes".
Il y a les anti-relativistes (Verret, Toutain) qui nient la dilatation
des temps et la contractions des longueurs, les relativistes (la plupart
des intervenants) qui les affirment, et les hyper-relativistes (Hachel
seul pour l'instant semble-t-il) qui dit qu'il faut aller plus loin, et
qu'il faut prendre en compte les effets longitudinaux pour des effets
réels.
Ce qui me différentie des relativistes, et des anti-relativistes, c'est
qu'ils ne croient pas, parce que ça les déboussole, au fait qu'une
émission électromagnétique et sa réception sont simultanées pour
le récepteur. Ca les rend fous. Ils sont incapables de s'élever à
cette notion particulière d'une géométrie spatio-temporelle étrangère
pour eux. Le reste n'est qu'abrutissement intellectuel et comportement de
facilité imbécile : "Je ne vois pas du tout ce que mon adversaire veut
dire, cela me semble incohérent, c'est un crétin".
Ainsi, pour un physicien, dans son esprit, il y a une sorte de contraction
des distances qui est réelle, couplée à une dilatation des temps qui
est réelle, et tout cela est complété par un effet Doppler qui est
apparent.
C'est une erreur.
Ils s'imaginent l'interaction électromagnétique comme une diffusion de
quelque chose dans un espace isochrone et à vitesse c, comme ils
imaginent le son comme quelque chose qui se déplace dans l'air à une
certaine vitesse, l'émission ne se produisant pas au même instant que la
réception.
Or, ce n'est pas DU TOUT le même type de phénomène ; et considérer que
c'est le même phénomène dérive d'un aveuglement scientifique total sur
ce qui devrait être une théorie de la relativité bien comprise.
R.H.
Avec votre raisonnement absurde vous allez faire un exploit
Nous expliquer comment Romer a-t-il pu calculer la vitesse de la lumière avec les lunes de Jupiter ?
Citation " Ce qui me différentie des relativistes, et des anti-relativistes, c'est qu'ils ne croient pas, parce que ça les déboussole, au fait qu'une émission électromagnétique et sa réception sont simultanées pour le récepteur. "
EXPLIQUEZ-NOUS DONC CE TEXTE
"" En 1676, travaillant sur les éclipses du satellite Io de Jupiter, il remarqua que ces événements se produisaient tantôt « à l'heure prévue » (ses prévisions selon les lois de Kepler se vérifiaient), tantôt 10 minutes en avance, et d'autres fois 10 minutes en retard (Io effectue une révolution autour de Jupiter en 1,77 jour terrestre, les décalages sur une révolution étaient donc de l'ordre de 10 secondes, pour une plus grande précision, il calcula des décalages sur plusieurs années). Il sut trouver l'explication de ce mystère, en considérant les positions respectives de la Terre et de Jupiter par rapport au Soleil. En septembre 1676, il annonça que l'éclipse d'Io prévue le 9 novembre se ferait avec 10 minutes de retard. Le succès fut complet, et un compte-rendu fut publié dans Le journal des savants le 7 décembre.
Il fit l'hypothèse que la lumière avait une vitesse finie, précisant qu'il fallait 22 minutes à la lumière pour parcourir une distance égale au diamètre de l'orbite de la Terre. À son époque, ce diamètre n'était pas connu avec précision, et l'on sait maintenant que la lumière met un peu plus de 16 minutes pour parcourir le diamètre de l'orbite terrestre et non 22 minutes. Son calcul lui permit néanmoins de donner une vitesse de la lumière de 220 000 kilomètres par seconde, valeur à 26,5 % près de celle fixée actuellement (299 792,458 km/s)[1], même si nous l'arrondissons souvent 3 × 105 km/s
""