Sujet : Re: [RR] [RG] Est-il possible en relativité d'avoir une accélération qui ne soit pas la dérivée d'une vitesse.
De : richard.hachel (at) *nospam* invalid.fr (Richard Hachel)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 21. Nov 2023, 20:39:31
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Le 21/11/2023 à 19:52, Richard Verret a écrit :
Le 21/11/2023 à 16:27, Michel Talon a écrit :
Bonjour Michel! Je me sens un peu viser, alors je voudrais juste rectifier certaines choses.
Au vu des griefs de Michel, je me demande (et c'est pas la première fois) si c'est pas un de nos sympathiques amis qui poste sous ce pseudo. :))
Au fait, il est où, lui, on le voit pu...
Grâce à Toutain, je me suis rendu compte que cet espace était absolu. Usenet sert à ça, à échanger des idées.
Il n'y a pas d'espace absolu, et Yanick se trompe.
Mais je lui en donne le droit et d'échanger des idées, choses que tout le monde ne semble pas apprécier,
parce que "l'intolérance, en démocratie, c'est la force".
Je reformule.
Je sens arriver une catastrophe. :))
Il est dit dans le cas des jumeaux de Langevin que la situation est dissymétrique car le jumeau voyageur quitte la Terre, que c’est donc lui qui subit une accélération.
Dans le Langevin, les accélérations ne sont pas nécessaires, ni nécessairement à prendre en compte. On peut prendre une Stella déjà accélérée, et qui ne décélère pas lorsqu'elle recroise la terre. Reste l'accélération de demi tour. J'ai expliqué qu'elle aussi ne jouait que très peu, et qu'on pouvait considérer que si elle avait lieu sur 24 heures de temps propre, le temps terrestre noterait 40 heures, pas de quoi fouetter un chat pour le total de l'évolution. Tout se joue sur les vitesses galiléennes relatives.
Cette argumentation fait appel à la dynamique, mais du strict point de vue de la cinématique la situation est réciproque. On ne peut donc privilégier l’un plutôt que l’autre jumeau. Me suis-je bien fait comprendre?
J'ai plutôt l'impression (et c'est triste à pleurer) que personne n'écoute personne. La situation est parfaitement réciproque.
La CHRONOTROPIE relative est réciproque en tout point du trajet, et pour tous les observateurs.
Chacun appréhendera le mécanisme interne de l'autre montre comme battant constamment moins vite.
C'est à dire que pendant 18 ans de voyage Stella notera que la montre de Terrence bat constamment moins vite (le taux est de 0.6).
C'est à dire que pendant 30 ans que dure la voyage, Terrence, de son côté, observe la même réciprocité.
Pour lui, pendant 30 ans, c'est le mécanisme interne de la montre de Stella qui battra moins vite du même taux. On en arrive donc à l'équation t'=t.(1+cosµ.Vo/c)/sqrt(1-Vo²/c²) où la notion de chronotropie realtive et réciproque se trouve au dénominateur et l'anisochronie au numérateur. Ce qui va poser le paradoxe de Langevin (car vu comme ça, il parait évident), c'est ni ceci, ni cela. C'est le fait que les distances parcourues ne sont pas les mêmes dans les deux référentiels.
Pour Terrence, Stella parcours 24 années lumière. (12+12).
MAIS, pour Stella, il y a un parcourt 72 années lumière (36 de l'étoile qu'elle joint, et 36 de la terre qui revient). C'est là que le paradoxe se forme, et pas dans les accélérations (inutiles à prendre en compte). R.H.