Re: De la relativité des distances

Le 30/05/2023 à 12:16, Julien Arlandis a écrit :

Le 30/05/2023 à 11:24, Richard Verret a écrit :

Le lundi 29 mai 2023 à 18:49:38 UTC+2, Richard Hachel a écrit :

Le 29/05/2023 à 18:14, Richard Verret a écrit :

Le dimanche 28 mai 2023 à 13:05:22 UTC+2, Richard Hachel a écrit : Ces deux durées étant des durées propres, il est donc clair que les deux jumeaux ont le même âge quand ils se retrouvent.

Mais non! Chacun a sa perception de l'événement qu'est le voyage. Si l'on met une montre au poignet de chacun des deux protagonistes, chacun va mesurer un temps qui lui est propre entre le départ et le retour. Mais ce n'est pas le même.

 Tu dis la même chose qu’Einstein; chacun mesure son propre temps qui est invariant dans un changement d’espaces, mais qui n’est pas le même malgré tout. Quand quelqu’un part dans l’espace le temps se déroule moins vite que pour un terrien, quand c’est une particule sa durée de demi-vie augmente avec la vitesse relative. Les durées augmentent ou diminuent suivant le corps observé, objet ou être vivant ! Mais je suis sûr que les spécialistes de la relativité vont nous expliquer ce mystère.

 Où voyez vous un mystère ?
 

D’après la théorie de la relativité la durée propre d’un phénomène est la même dans tous les espaces T’’o = T’o = To,

 Par définition, une durée propre est évaluée dans le référentiel de l'observateur et concerne des phénomènes qui sont au repos dans ce même référentiel.
 mais il varie quand même: T’o = k To pour un cosmonaute

et T’o = To/k pour une particule.

 Quand un terrien mesure un temps de vie allongé pour le muon cosmique, il n'est pas en train de mesurer la durée de vie propre du muon cosmique, mais bien le temps de vie du muon cosmique en mouvement dans le référentiel terrestre. Votre méconnaissance des concepts embrouille votre compréhension des choses.

C'est exactement cela.
Prenons le cas d'un muon cosmique créé à haute altitude et traversant l'atmosphère terrestre. La durée de vie moyenne du méson π est de Tr=25.5 nanosecondes. Sa vitesse observable dans le référentiel terrestre est de Vo=0.9995c, soit une vitesse réelle de Vr=31.63c dans ce même référentiel. La distance moyenne parcourue devrait donc être (si l'on utilise Vo et Tr, c'est à dire une carotte et un navet), x=0.9995c*25.5ns=7.646m
Ils ne vont donc pas bien loin.
Mais si l'on utilise correctement la correction relativiste, on a : x=31.63c*25.5ns=242m
J'ai corrigé sur la vitesse, mais on peut aussi corriger sur les temps, c'est pareil. Le méson π est donc une preuve expérimentale. Comme l'angle de déplacement de la position des étoiles au zénith, ou comme les expériences de Fizeau. Pour le Langevin, il faut évidemment considérer que le temps propre, n'est pas le temps impropre, c'est à dire que le temps réel n'est pas le temps observable. Il est étrange que Richard accepte ce fait pour les vitesses, mais pas pour les temps ; alors que la communauté scientifique fait l'inverse. Elle l'accepte pour les temps, mais pas pour les vitesses. C'est étrange. J'ai l'impression qu'il manque toujours quatre sous pour faire un franc, comme disait le proverbe. R.H.