Le 02/10/2023 à 16:42, Michel Talon a écrit :
Le 02/10/2023 à 13:37, Richard Hachel a écrit :
Parce que le temps présent d'ici ne correspond pas au temps présent de là.
Il existe toujours (c'est une loi universelle), une anisochronie égale à 3.33 nanosecondes par mètre.
C'est absolument mathématique.
Je me doutais bien que ton bidule avec un nom grec avait un rapport avec la vitesse de la lumière.
Bah oui.
D'ailleurs, tu peux même poser une relation entre "Et" et "c".
Et=3.333 nanosecondes par mètre.
c=3.10^8m/s
Il doit bien exister une relation physique et mathématique.
Mais bougre de tête de bois, si tu sais exactement la distance entre deux points et que tu connais la vitesse de la lumière, il est toujours possible de compenser ce décalage sur toutes les montres du repère en le soustrayant, c'est exactement la synchronisation de Poincaré Einstein, et une fois que tu l'as fait, tu as défini un temps "synchrone" dans tout le repère.
C'est ce que je dis.
Mais je vais plus loin que ça. Je précise où se trouve la base de la synchronisation.
Mais cela n'est pas important finalement, c'est juste pour la beauté du concept.
Par contre, ça devient très important pour les référentiel accélérés.
Et là, un fait anormal, paradoxal, va apparaître. Tu te rends compte (et là Richard Verret à raison)
que les vitesses observabkes n'étant pas les réelles, retrancher des temps entre eux, alors qu'au départ, cela semblait évident.
J'en ai souvent parlé à Paul B. Andersen, mais je pense qu'il ne comprend pas l'idée (et pourtant Dieu sait s'il n'est pas bête, ni voyou, ni bandit, ni crétin).
Prenons le cas du voyageur de Tau Ceti, je lui demande quelle est la vitesse observable instantanée dans le référentiel terrestre lorsque le voyageur passe à 11 al, et à 12 al.
Il me répond des trucs genre v=0.995c pour 12 al.
Si l'on s'en tient à ce qu'il a appris à la fac, il a raison.
Mais ici, c'est PAS la fac.
Je lui explique qu'il ne fait pas, justement; appliquer Vo=dx/(To2-To1) parce que c'est une idée abstraite, et qu'on ne peut pas soustraire une carotte d'un navet. Il faut appliquer pour la vitesse observable instantanée Voi/c=[1+2c²/ax]^(-1/2)
Pour 12 al, on aura une vitesse de 0.980c.
Paul devient fou.
Et pourtant j'ai raison.
Sa soustraction n'est pas correcte (carotte moins navet) parce que la méthode de synchronisation est incorrecte.
Certes, lorsque la fusée passe en (11al) l'horloge croisée marque 11.9127 an. Il a raison. Moi aussi.
Certes lorsque la fusée arrive en (12 al) l'horloge croisée marque 12.9156 an. Il a raison. Moi aussi. Il aurait encore raison, et moi aussi, s'il disait que si les deux trajectoires étaient circulaires,
et que les deux fusées revenaient au point initial, la différence serait dt=12.9156-11.9127=1.0029ans.
Mais s'il CROIT que la vitesse observable, dans le cas d'un voyage rectiligne, le dt a utiliser sera le même, et qu'on va pouvoir faire Vo=dx/To2-To1, il se trompe lourdement. Comme tous les physiciens du monde entier.
Il faut adopter les équations correctes, et on verra qu'expérimentalement, c'est tout à fait comme je le dis partout où je le dis. D'où aussi l'utilité de prendre les vitesses réelles des choses, ce qui évite bien des bourdes.
Si tu prends la vitesse réelle instantanée d'arrivée à Tau Ceti, tu as 5.0245c.
Tu repasses logiquement en vitesse observable avec l'équation de Verret (qui est bonne), tu obtiens ta vitesse observable instantanée v=0.980c. Rappel : Vo=Vr/sqrt(1+Vr²/c²)
Pour la déviation de la lumière des étoiles au zénith, la formule des physiciens est fausses.
Ils utilisent la tangente, qui ne devrait servir que pour les rotations. Or, ici, il s'agit d'une translation. L'angle étant tellement petit que le résultat est le même. Mais la formule qu'ils emploient est fausse.
La bonne est celle issue des TL, et elle conduit aussitôt à cosα'=(cosα+Vo/c)/(1+cosα.Vo/c) Déviation de 20"63 R.H. R.H. --
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