Sujet : Re: Il faut nommer les choses
De : r.hachel (at) *nospam* wanadou.fr (Richard Hachel)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 01. May 2024, 11:35:17
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Le 01/05/2024 à 09:59, Python a écrit :
Le 30/04/2024 à 22:23, Julien Arlandis a écrit :
À propos des référentiels accélérés, on sait que la dilatation du temps est produit par la contribution de deux facteurs : la vitesse (RR) et l'accélération de la pesanteur et donc l'accélération par application du principe d'équivalence (RG).
C'est une façon totalement erronée de présenter les choses, que l'on
retrouve aussi, hélas, quand il est question du GPS et de situations
similaires. Il n'y a pas la RR + la RG : il n'y a QUE la RG : la RR
est *exactement* la RG en l'absence de gravitation, i.e. quand la
partie spatiale est euclidienne. Quand on sépare la contribution
de la vitesse et de la masse/énergie, les *deux* sont issues de la RG,
la RG *contient* la RR elle ne s'y ajoute pas.
Dans le cas d'un trajet accéléré et que la gravitation est négligeable
ou n'existe tout simplement pas, la solution de la RR *est* celle de la
RG.
Chacun voit les choses de son côté de la lorgnette.
Pour moi, il n'y a que de la RR.
Ensuite viennent les physiciens de la RG qui proposent un truc "en plus",
et qui prétendent que les masses déforment l'espace avec leurs petits doigts musclés.
Il leur faut donc composer avec des équations supplémentaires.
Je ne crois pas à 100% ce qu'ils disent, et les preuves qu'ils en apportent peuvent être contestées,
comme les lentilles gravitationnelles, la diffraction de la lumière des étoiles, qui peuvent peut-être être expliquées différemment (on ne me fera jamais croire lorsque je vois les éruptions solaires,
et les énormes quantités de gaz éjectés qu'il n'y a pas de gaz autour du soleil, et que c'est le vide absolu, et que rien ne peut faire dévier les rayons lumineux comme on le voit rien que pour l'atmosphère terrestre tous les jours en observant la couleur du soleil à midi ou au couchant).
Mais qu'importe.
Pour moi, comme pour certains auteurs (Lumbroso par exemple), les référentiels accélérés, c'est aussi de la RR puisqu'il n'y a pas de "courbure supposée d'espace. Idem pour les référentiels tournants à grande vitesse (admettons qu'ils tournent dans un petit labo extragalactique où il n'y aurait pas de masses importantes à proximité), pour moi, ça reste un problème de RR.
Mais tout ça, n'est que de la pure définition.
Les uns disent : relativité restreinte aux référentiels galiléens
Les autres disent : relativité portée aux milieux environnementaux hypermassifs.
Les autres encore naviguent entre les deux définitions. Je prône la seconde définition.
Définition qui aura d'ailleurs l'avantage de supprimer carrément la RG si l'on se rend compte que la graviton existe, et que les courbures spatio-temporelles n'étaient que de la science fiction. Donc en contradiction avec Jean-Pierre Messager, je ne dis pas que "la RG contient la RR",
mais que "l'hypothétique RG est ajoutée à la RR".
Quant aux physiciens, ne riez pas les amis, je vous jure que ce n'est pas drôle, ils sont incapables de comprendre clairement ne serait-ce qu'un Langevin en vitesses apparentes, ni pourquoi ils sont à la fois théoriquement dépassés par un mac comme moi sur la théorie, et par un mec comme Aspect sur la pratique expérimentale. Je pense que la RR doit être ré-écrite, et que beaucoup de concept foireux ou mal compris doivent en être extirpés. Je ne parle même pas des simples définitions. R.H.