Sujet : Re: Le problème de l'anisochronie relativiste.
De : yanicktoutain (at) *nospam* gmail.com (Yanick Toutain)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 31. Jan 2024, 07:42:40
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Le mercredi 31 janvier 2024 à 00:23:05 UTC+1, Richard Hachel ✅ a écrit :
Le 30/01/2024 à 20:06, Yanick Toutain a écrit :
Le mardi 30 janvier 2024 à 18:56:39 UTC+1, Richard Verret a écrit :
A 23 ans Isaac Newton a écrivit
Définition 1 : Le lieu est la partie de l'espace qu'une chose remplit
exactement.
Moi, à 7 ans, dans mon "introduction à la physique classique" publiée
chez Gallimard, j'écrivais:
Définition 18 : Le lieu est l'endroit de l'espace où un chose se
trouve.
Définition 2 : Le corps est ce qui remplit le lieu.
?
Qu'est ce que ça veut dire?
Définition 3 : Le repos est la persistance en un même lieu.
:))
Définition 4 : Le mouvement est le changement de lieu."
:))
Il est donc évident pour Isaac Newton comme pour tous les matérialistes de
l'histoire des sciences qu'un corps occupe un lieu et un seul
Sauf chez Schrödinger qui pensait que son chat se trouvait en même
temps à Marseille et à Paris.
Mais bon, là c'était lui qui méritait quelques gouttes de
neuroleptiques.
Comme le mouvement est le changement de lieu, la vitesse est donc la distance
(absolue) entre ces deux lieux divisées par la durée (absolue) pour aller d'un
lieu à un autre
Non. Il faut être plus précis.
Le mouvement est la distance parcourue par unité de temps.
Sauf que le mouvement est relatif.
Et qu'en relativité, il est "encore plus relatif".
En science physique traditionnelle, si je suis dans un train et que je
lance une balle à mon vis à vis, la balle se déplace à une
vitesse précise.
Mais il est possible qu'un observateur placé sur la quai note que la
belle est restée immobile, ou qu'elle s'est déplacée deux fois plus
vite. Newton le savait.
En relativité c'est pire, cat la balle se déplace non seulement dans
l'espace et le temps, mais dans l'espace-temps et le temps.
On note alors des vitesses observables (Vo) assez étranges et
inattendues.
R.H.
Vous n'obtenez rien de sérieux à Newton, et vous reprochez à Schrödinger ce que lui reprochait à ses adversaires "Pourquoi le chat de Schrödinger ?
Schrödinger cherchait à mettre en évidence le problème de l'émergence de lois macroscopiques (à l'échelle d'un chat) à partir des lois de la physique quantique[1]. La question que soulève son expérience de pensée n'est donc pas « Comment est-ce possible dans le monde quantique ? » mais « Comment est-ce impossible dans le monde macroscopique ? ».
Cette expérience n'a jamais été réalisée, car :
les conditions techniques pour préserver l'état superposé du chat sont très difficiles, tout à fait irréalisables pour plus de quelques molécules[réf. souhaitée] ;
le passage à l'échelle macroscopique que représente le chat par rapport aux quelques molécules est le principal intérêt de l'expérience de pensée (ce n'est pas une question sur le vivant) ; le rôle du chat serait parfaitement réalisé par un interrupteur ;
même si ces conditions sont atteintes, il s'agit d'une pure expérience de pensée, apparemment non réalisable même en principe.. En effet, on ne pourra jamais mettre en évidence directement, ou mesurer, que le chat est à la fois mort et vivant car le fait d'essayer de connaître son état provoquera nécessairement l'effondrement de la fonction d'onde[2].
En fait, le but est surtout de marquer les esprits : si la théorie quantique autorise un chat à être à la fois mort et vivant, c'est, soit qu'elle est erronée, soit qu'il va falloir reconsidérer tous les préjugés.
Dans une lettre datée du 8 août 1935 et adressée à Schrödinger, Einstein propose une expérience de pensée où un baril de poudre serait dans une superposition des états le baril a explosé et le baril n'a pas encore explosé. Schrödinger répond le 19 août en remplaçant le baril par un chat qu'un dispositif place dans une superposition des états mort et vivant[3]. Dès lors Einstein employa un baril de poudre avec un chat à proximité[4]. Schrödinger et Einstein pensaient que la possibilité du chat mort-vivant démontrait que l'interprétation de la fonction d'onde par Max Born était incomplète. La partie « Quelle solution ? » montre que cette situation souligne bien l'étrangeté de la mécanique quantique, mais ne la réfute pas."