Sujet : Re: Théories correctes mais fausses
De : rverret97 (at) *nospam* gmail.com (Richard Verret)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 02. Oct 2023, 16:18:36
Autres entêtes
Message-ID : <cd451e9d-17dc-401e-bb75-d349adeb874fn@googlegroups.com>
References : 1
User-Agent : G2/1.0
Le 01/10/2023 à 17:16, Richard Hachel a écrit :
Le 01/10/2023 à 17:04, Yanick Toutain a écrit :
MAIS EN NIANT QUE CHAQUE CORPS DE L UNIVERS SE TROUVE EN UN LIEU PRECIS A 5H DU MATIN CE DIMANCHE 1ER OCTOBRE 2023
Bah moi, je le nie.
La base de la mécanique c’est la cinématique. Je te conseille de lire le début de ce cours, il concerne la cinématique.
https://www.dunod.com/sites/default/files/atoms/files/9782100798537/Feuilletage.pdf Tu peux tout lire, c’est très intéressant. Il y est dit en particulier "On appelle référentiel un solide de référence constitué de l’ensemble des points tous fixes les uns par rapport aux autres."
La mécanique newtonienne et einsteinienne sont au moins d’accord sur ce postulat.
Il rajoute "Pour pouvoir répondre à la question quand ?, il faut ajouter un repère de temps, c’est-à- dire une grandeur qui est la variable de temps".
À chaque référentiel est donc associé un temps t.
Il dit ensuite "En mécanique classique ou newtonienne, on postule que le repère de temps est le même pour tous les référentiels et que le temps s’écoule de la même manière dans des référentiels en mouvement les uns par rapport aux autres. Ce principe d’universalité du temps n’est plus applicable dans le cadre de la mécanique relativiste."
Dans les prémices de la relativité, il est donc poser que le temps t’ lié à un référentiel R’ peut être différent du temps t lié à un référentiel R, soit t’ = f(t,v).
Dans les conclusions de cette théorie, il est dit que t’ = f(t,v,M).
Pour ce qui est du temps dans un référentiel, si un observateur en A dit que le temps est différent en B, par exemple tb < ta, l’observateur en B dira de même que ta < tb. Si un grand mathématicien comme Messager regarde ces deux inégalités, il dira qu’elles ne sont pas compatibles. Le postulat d’un temps unique dans un référentiel est donc parfaitement justifié.
De même si l’écoulement du temps dépendait de la vitesse, on aurait pour deux référentiels R et R’, Δt’ < Δt et Δt < Δ t’. Notre grand mathématicien qui ne raisonne pas à la truelle dirait de même que c’est impossible.
Il est donc clair que le temps se déroule de la même manière dans deux référentiels en mouvement l’un par rapport à l’autre, il n’y a qu’un pas pour affirmer que le temps est absolu, pas que je franchis allègrement.