Le 14/05/2023 à 18:30, Julien Arlandis a écrit :
Le 14/05/2023 à 17:34, Richard Hachel a écrit :
Il y a dans ta démarche une manière assez singulière d'approcher la physique. Tu sembles supposer que les propriétés mesurables pré-existent à leur définition par les physiciens, ce n'est que par construction et par choix que les physiciens ont décidé qu'une longueur ne pouvait pas dépendre de l'orientation, cela ne repose sur aucune propriété de l'espace que l'on pourrait expérimenter.
C'est ce que je dis.
Une longueur ne peut pas dépendre de l'orientation, et, dans tout le repère, quelque soit la position et l'ange de visée avec lequel on le regarde, la longueur de la règle sera toujours ce qu'elle est.
Ce qui relève du choix ou de la convention ne peut être testé, toi même tu trouverais très bizarre que quelqu'un se pointe en expliquant que la longueur d'une règle dépende du sens de parcours, et tu trouverais complètement absurde l'idée même de vouloir confronter une telle proposition à l'expérience car tu comprends tout de suite que cela ne dépend pas de propriétés physiques de l'espace mais seulement de la manière dont les hommes ont décidé de mesurer les longueurs.
Je ne dis pas le contraire.
Ce que tu acceptes implicitement pour les distances, tu le remets en cause pour la mesure du temps
Oui.
sans le moindre argument pertinent au crédit de cette idée.
Ce qui est étrange, c'est que les physiciens ne remettent pas en cause la bathmotropie relative, c'est à dire que de référentiel à référentiel, le degré d'excitabilité des montres soit relatif.
Tous les physiciens du monde sont d'accord avec moi (la chose est peut être incroyable) pour dire que la chronotropie interne des montres est relative, et qu'il existe un effet chronotrope tel que le temps dans un référentiel propre soit différent lorsqu'il est appréhendé par un autre observateur situé dans un référentiel différent. C'est un fait très étrange, et difficile à avaler au départ.
Pourtant ils l'acceptent.
Mais cette histoire d'anisochonie, pourtant très simple à concevoir, car du premier degré, et en total accord avec les observations de Romer (il y a des siècles), ils ont un mal fou à y penser. C'est un des grands mystères de la science.
Prenons les choses dans l'autre sens, j'affirme que la distance Paris-Marseille n'est pas la même à Paris et à Marseille, je sais que j'ai raison et prouve moi que j'ai tort.
Je vais facilement te prouver que tu as raison en envoyant un petit mobile sur l'autoroute, préalablement conçu pour rouler à pile 100 km/h.
Je vais y mettre une horloge qui calculera le temps propre du mobile.
Je vais demander à la police de sécuriser l'autoroute pour qu'il n'y ait pas d'artéfacts ou d'incidents. Puis je refais la même chose en sens inverse.
Il est clair que je vais trouver une distance égale des deux côtés de l'expérience.
C'est prouvable et mesurable. Par contre, prouves-moi qu'en relativité la synchronisation d'Einstein n'est pas un simple a priori abstrait et, finalement, faux.
Je ne plaisante pas avec ça.
Ca fait quarante ans que je suis sûr de mon fait et que toute la RR s'effondre (en théorie le Langevin s'effondre déjà en vitesses apparentes) si on refuse l'idée du direct-live dans un sens (lorsque je regarde le ciel, je ne vois que du présent).
Je n'ai jamais été réfuté (sauf par YBM qui passe son temps à insulter et à dire n'importe quoi). Il serait temps, en 2023, d'avoir la certitude expérimentale.
La certitude théorique, je le répète, je l'ai déjà. Il est impossible que Stella, qui fait un demi-tour en un jour de temps propre, puisse déboucher de l'autre côté, et voir une terre à 36 al, alors qu'elle était à 4 al il y a 24 heures, ET DANS LE MËME INSTANT TERRESTRE sans la notion évidente de direct live.
Elle ne peut pas voir une terre envoyant une image d'il y a quatre ans, et, le lendemain, au même endroit une image d'il y a 36 ans. C'est absurde. On va dire : c'est toi qui te trompe, c'est ton machin de vitesses apparentes qui merdoie...
Nan.
Même pas.
La logique théorique est totale.
C'est l'expérimentation qui merdoie dans le sens où on dit "Mais comment on peut faire?"
Et sur ça, YBM vient de dire la vérité : "pour l'instant, on ne peut pas."
Il faudrait monter des télescopes sur des fusées évoluant à 0.8c, et capable de faire un demi-tour circulaire en 24 heures de temps propres.
C'est faisable théoriquement, et tout cela, je le maitrise largement mieux que très bien. C'est l'expérimentation qui pose problème.
Même si une telle expérimentation prouvant ou réfutant ce que je dis mériterait largement le Nobel. Il y a forcément bien un truc à proposer... Genre photon apparié qui "sait" déjà que l'autre photon va être polarisé de telle façon. Chose impossible s'il n'existe pas de direct-live dans le référentiel du récepteur, de vitesse de la lumière égale à c en mesure transversale, et de vitesse de la lumière égale à 0.5c dans la position de la source. Qu'est ce que la vitesse de la lumière, finalement? Une onde d'instant présent observé par un observateur positionné de façon particulière (tranvsersale, neutre), et qui a des notions différentes de la simultanéité que l'observateur placé à la source, ou l'observateur placé au niveau du récepteur. R.H.