Le 13/06/2024 à 08:44, Python a écrit :
Le 13/06/2024 à 01:23, Richard Hachel a écrit :
Quand tu auras fini toutes tes conneries, fais moi signe.
Sauf qu'il n'y a aucune conneries dans mon propos. J'arrive toujours
pas à voir comment tu as pu, d'un coup en plus, sortir un angle
qui *varie* entre Ox et OT dans un scénario à la Langevin... Sénilité ?
J'ai jamais dit ça.
J'ai dit exactement le contraire.
Respirez, soufflez...
J'ai dit (comme probablement tout physicien, mathématicien, ou homme ayant une certaine logique) que lors de la progression d'un mobile dans le champ de vision d'un observateur l'angle µ variait avec le temps.
Et donc que si l'on voulait avoir une vitesse apparente Vapp=v/(1+cosµ.Vo/c), on ne pouvait avoir toujours qu'une vitesse apparente instantanée. J'ai dit aussi que pour le problème du Langevin les choses étaient plus simples, car l'angle ne varie pas, il reste toujours de 0° à l'aller, et de -180° au retour. Bref que la vitesse apparente était invariable dans ce cas précis.
C'est toi même qui jette de la poussière sur le problème, et tu te plains de ne plus y voir.
Nous avons dont dans l'histoire du voyageur de Langevin, une soeur Stella qui part dans les étoiles
pour un voyage à 0.8c, avec éloignement direct, point d'aphélie, et retour direct. L'angle que fait la visée de Terrence et le sens de déplacement du mobile, est nul à l'aller.
Il est de 180° au retour. La vitesse apparente à l'aller (demande à Julien de t'aider pour le calcul, ça va lui prendre dix secondes) est donc de Vapp'=0.8/(1+cosµ.0.8)=0.4444c et au retour Vapp"=0.8/(1-0.8)=4c.
Ca va tu suis?
Le coup de génie d'Hachel (il ne faut pas faire le faux humble, c'est de la saloperie de faire le faux humble, et le vrai but, consiste simplement à amener les autres à cette fantastique compréhension de la géométrie des choses qu'ils n'ont pas avec leur espace-temps minkowskien à la con, laid, faux, et ridicule), c'est à partir de là (puisque jusqu'ici tout est correct)de proposer ceci:
1.Les lois de la physique restent les même par changement de référentiel, et en particulier, l'anisochronie universelle est invariante (ce qui veut dire forcément la vitesse observable de la lumière).
2.Les effets apparents de la physique sont réciproques par permutation d'observateur.
Cette deuxième phrase semble anodine, mais bien comprise et appliquée, elle représente l'une des plus fantastique claque dans la gueule donnée à l'ensemble des physiciens du monde entier, si, pouvant un peu baisser leur froc, il devenait enfin capable de comprendre où cela les menait en physique relativiste bien comprise.
C'est pour ça que je dit que le problème relativiste n'est pas intellectuel, mais humain.
Tout le monde comprend les équations d'Hachel, tout le monde comprend les termes qu'il emploie.
Le problème, c'est de faire l'effort de porter le concept jusqu'au bout dans son esprit. Un fois ce second point bien compris, il faut alors se dire (enfant de huit ans): si je la voie revenir à 0.8c, sa vitesse apparente sera de 4c, et cela constamment, puisqu'elle revient en ligne directe dans ma visée.
"Les effets de la physiques sont réciproques...nanana...". Cela veut dire que pour Stella, la terre revient elle aussi à la même vitesse observable de 0.8c, à la même vitesse réelle de 1.333c, à la même vitesse apparente de 4c. Respirez, soufflez, un petit café bien fort, et on continue...
Nous avons donc une Stella qui voit le télescope de Terrence braqué sur elle, qui est en apparence... trois fois plus long. Bon, là, je crois que tu es encore capable de suivre...
Le génie du bon docteur ne te dépasse pas encore, du moins j'espère. MAIS ALORS... si les effets de la physiques sont réciproques par permutation de référentiel et si une longueur est la même chose qu'une distance (c'est à dire que la longueur apparente du télescope est égale à la distance qui joint des deux bouts) alors les distances apparentes se comportent de la même façon que les longueurs.
On se dit que non, car a priori, cela ferait drôle.
Un espace qui deviendrait encore plus yoyo et de type D'=D.sqrt(1-Vo²/c²)/(1+cosµ.Vo/c), que dans la simple contraction de Lorentz.
Et on comprend pourquoi Hachel parle d'élasticité des longueurs et des distances. Et on comprend pourquoi, pour lui, une Stella qui revient en 9 ans de son temps propre, et qui voit réciproquement une terre revenir vers elle à 4c, la voit forcément revenir sur une distance de 36 al.
On ne peut pas en cela trouver ce que l'on veut.
Toi-même tu as dit qu'une vitesse, c'est une distance parcourue par unité de temps. Les termes v, x, et t, doivent alors toujours être en rapport, je l'admets (sinon c'est absurde). Il faut que tu l'admettes aussi. R.H.