Le 21/01/2024 à 15:58, Richard Verret a écrit :
Le samedi 13 janvier 2024 à 13:25:02 UTC+1, Richard Hachel a écrit :
Inutile de parler de la relativité de la chronotropie relativiste; Chacun sait ce que c'est. Chacun utilise d'ailleurs la même formule correcte, et chacun explique que le temps est relatif, et que deux observateurs en mouvement relatif expérimenteront toujours que la montre opposée à un mécanisme interne qui tourne moins vite.
Je l’ai déjà dit, mais il faut parfois répéter; c’est impossible, on ne peut avoir dt’<dt et dt<dt’.
Tu ne fais pas attention à ce que je dis, et donc, nous tournons en rond depuis des semaines. C'est vraiment dommage que tu ne veuilles pas réfléchir en commun, et savoir admettre les concepts d'autrui.
Je répète inlassablement, pour toi, ou pour d'autre le problème est humain.
C'est dommage que Google va fermer, et toi avec lui dans quelques jours (contrairement à ce que semble dire Python
qui va perdre un partenaire de pugilat) car le fait de discuter tes vérités et tes erreurs fait réfléchir sur les bases mêmes
de la théorie.
Pourtant, tu n'as pas de problème pour comprendre que si deux hommes s'éloignent l'un de l'autre sur la plage, chacun voit l'angle visuel sous lequel l'autre est vu s'amenuiser. Cet effet est réciproque.
Dons ton combat contre Python ou Julien, il est clair que tu n'as pas 100% tort. Et qu'ils n'ont pas 100% raison. Mais tant qu'on sera dans l'ordre du concours de bite, jamais personne de s'en sortira.
Le problème de Python est de Julien est le suivant : "Le temps est relatif et deux montres qui se déplacent à vitesse relative ont réciproquement un temps qui passe plus vite comparé à l'autre montre : le temps, c'est à dire la durée d'un événement t qui se passe sur l'autre montre devient t'=t./sqrtt(1-Vo²/c²) ".
Voilà ce qu'ils disent.
Ils disent comme tous les physiciens du monde, d'ailleurs. Mis toi tu réponds :
"Python et Julien sont des cranks, bandits, et des voyous qui enseignent un paradoxe notoire, car il est impossible et absurde
que l'effet soit réciproque". La réflexion peut être entendue, évidemment. Elle constitue justement le fameux paradoxe de Langevin que personne 'hormis ce bon Richard Hachel) n'a jamais résolu correctement (dans toute l'histoire de l'humanité). comme il a aussi (tenez-vous bien les amis) résolu le paradoxe d'Ehrenfest.
Le plus difficile, parfois, pour trancher, c'est quand les deux ont à la fois tort et à la fois raison. Il y a un proverbe chinois qui dit "Mieux vaut paraître bête cinq minutes que de la rester toute sa vie". Cela veut dire que quand vous ne comprenez pas quelque chose, il ne faut pas hésiter à demander. Et moi, le meilleur théoricien mondial (si vous connaissez plus fort je suis preneur) je suis là pour ça. Alors comment vous mettre tous les trois d'accord sur la même optique?
Afin qu'on puisse quand même faire autre chose que tourner en rond. Il faut d'abord revoir la phrase : "Le temps est relatif et deux montres qui se déplacent à vitesse relative ont réciproquement un temps qui passe plus vite comparé à l'autre montre : le temps, c'est à dire la durée d'un événement t qui se passe sur l'autre montre devient t'=t./sqrtt(1-Vo²/c²) ".
Bien sûr que oui, elle conduit à une absurdité manifeste. Pas besoin d'être Nobel pour le voir.
Un simple lycéen de classe terminale va tout de suite hurler de rire (sauf s'il est déjà formaté à tout gober sans réflexion propre). Mais pourquoi?
Ce qui gruge dans la phrase (là où y a un problème m'sieur, comme dirait Columbo, ou là où ça cloche comme dirait Hercule Poirot, où là où il y a une petite anomalie Watson, comme dirait Sherlock Holmes, c'est dans l'emploi du mot '"temps". Le lecteur qui pense que dans l'équation t'=t.sqrt(1-Vo²/c²) correspond aux temps respectifs qui s'écoulent sur les montres; se gruge lui-même, et ceux qui enseignent çà se grugent eux mêmes. De plus c'est complétement débile (Richard Verret a raison) , et ça conduit à un paradoxe inextricable. MAIS C'EST DE CA QU'ON PARLE ! Cette équation, c'est simplement la mesure de la chronotropie relative.
C'est à dire la vitesse à laquelle les mécanismes internes des montres se mettent à tourner,
Pas le temps précisé par les aiguilles. Respirez soufflez, la différence n'est pas évidente pour celui qui n'y a pas préparé son esprit et qui confond les encore et toujours les deux. Si Julien et Python, dans un but didactique, voulaient écrire CORRECTEMENT les choses, ils devraient écrire :
"La chronotropie, c'est à dire la mécanisme interne des montres, est relative et deux montres qui se déplacent à vitesse relative ont réciproquement une chronotropie plus rapide que celle de l'autre montre. C'est ce qu'on appelle la dilatation chronotropique des durées et l'équation particulière en est t'=t./sqrt(1-Vo²/c²) ".
Et docilement, Richard Verret devrait dire : "Oui, ça c'est vrai". On en et encore loin, et je pense que les pugilats ridicules et inutiles vont continuer de tous bords. J'en profite pour rappeler l'équation correcte qui résout le problème de Langevin, et ôte tous paradoxe.
Si l'on considère le temps des MONTRES elles mêmes, c'est à dire ce qu'on VOIT sur les cadrans, il faut noter:
t'=t.(1+cosµ.Vo/c)/sqrt(1-Vo²/c²)
Le paradoxe s'évanouit aussitôt et tout rentre dans l'ordre. Il a 30 ans, elle en a 18. R.H.