Sujet : Re: Quand l'I.A. pète les plombs sur la RR.
De : python (at) *nospam* invalid.org (Python)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 28. Apr 2023, 18:40:11
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Le 28/04/2023 à 18:25, Richard Verret a écrit :
Le vendredi 28 avril 2023 à 17:59:03 UTC+2, Python a écrit :
Ça vous arrive de répondre sérieusement au lieu de faire du name
dropping et d'étaler votre arrogance en guise de rideau de fumée ?
Oh! mais j’étais très sérieux, je croyais que vous ne saviez pas ce qu’est le temps.
Votre ton pontifiant est assez pathétique (ce qui atténue à peine son
côté odieux), on appelle ça aussi le ridicule.
Je vous signalais quelque chose de très simple : nommer une valeur "temps" et lui attribuer la variable "t" *n'est une définition de rien*.
Si vous voulez savoir comment la coordonnée "t" est définie dans
un référentiel inertiel, vous pouvez vous référer à la section
I.1 du papier d'Einstein. Ou à n'importe quel cours *sérieux*
de Relativité.
C’est possible,
Non, c'est certain.
mais moi je me réfère à des cours tout aussi sérieux mais bien plus basique comme celui-ci https://www.superprof.fr/ressources/scolaire/physique-chimie/terminale-s/mecanique/position-vitesse-acceleration.html#chapitre_importance-du-temps.
Je pars de la base la plus basique, et je ne pense pas que cette base puisse être remise en question. Si?
Vous plaisantez j'espère ? C'est un cours de niveau terminale, donc qui
se place dans un contexte newtonien/galiléen. Dans ce contexte, qui ne
se prétend pas très rigoureux, les notions de distances et d'instants
sont plus ou moins identiques à notre intuition spontanée et il est fait
l'impasse sur une définition physique préalable.
C'est pareil en maths, par exemple, au lycée on dit juste "bon, on
pose i^2 = -1 et vous assure que ça marche", mais en mathématique
C et i sont pourtant bel et bien rigoureusement définis. Les élèves
qui poursuivent en maths verrons les définitions véritables plus
tard.
Il se trouve qu'au début du siècle dernier les physiciens se sont rendu
compte que ce n'était pas du tout aussi évident que ça de parler de
coordonnées d'espace et de temps en particulier pour le temps.
Dès qu'il s'agit attribuer un instant à un événement qui ne se produit
pas là où est un observateur (au sens instrument de mesure, hein, ne
vous emballez pas avec vos délire pseudo-philosophiques) il faut
qu'il y ait un autre instrument là où l'événement se produit, et
ces deux instruments disposent d'une horloge, il faut concevoir une
façon de les synchroniser. Une façon ayant à la fois les bonnes
propriétés de réflexivité, symétrie et transitivité *et* compatibles
avec des faits expérimentaux.
C'est ce que Poincaré, puis Einstein d'une façon équivalente mais
séparant mieux les fondements (conventionnels et expérimentaux)
de la procédure.
En ayant lu ici, et plus encore sur sci.physics.relativity, des
centaines de fantaisistes dans votre genre, plus ou moins déjantés,
j'ai pu remarquer que l'incompréhension de cette partie de la
théorie était souvent la base de toutes les autres confusions.