Re: Quand l'I.A. pète les plombs sur la RR.

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Sujet : Re: Quand l'I.A. pète les plombs sur la RR.
De : python (at) *nospam* invalid.org (Python)
Groupes : fr.sci.physique
Date : 02. May 2023, 00:08:55
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Le 01/05/2023 à 23:40, Python a écrit :
Le 01/05/2023 à 23:20, Richard Verret a écrit :
Le lundi 1 mai 2023 à 22:31:30 UTC+2, Python a écrit :
Le 01/05/2023 à 22:17, Richard Verret a écrit :
... un ensemble de points fixes entre eux
>
Tant que vous n'aurez pas saisi que cette expression ci-dessus
n'a absolument pas le moindre sens, vous n'avancerez pas.
Pourtant c’est la définition d’un référentiel. «Un référentiel est un solide (un ensemble de points fixes entre eux) par rapport auquel on repère une position ou un mouvement » (https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Référentiel_(physique)).
 Je parlais d'un point de vue mathématique, /en soi/ "points fixe entre
eux" ne veux rien dire. Si vous ne donnez pas une définition de
"mouvement" (pour pouvoir parler de "fixe"), donc une fonction d'une
variable réelle (comme appelle "temps", mais c'est au fond
conventionnel) vers les élément d'un ensemble, etc.
 ça ne tombe pas "tout cuit" parce que vous le nommez, il faut le
construire, le définir.
 
Je l’appelle espace physique, c’est la seule différence. Pour la multiplication d’espaces, j’ai, par exemple, multiplier un espace physique E par un espace des vitesses F, j’obtient un espace G, que j’ai appelé espace général. Ce qui fait que E est un sous espace de G, si je ne trompe pas.
 C'est n'importe quoi ce que vous écrivez. Des produits d'espaces
existent bien en mathématiques (produit cartésien, espace des
fonctions de l'un à l'autre, ...) Généralement il est FAUX que les
espaces de départ soit des sous-espaces du résultat.
 
Je crois aussi que si on multiplie R2 par R on obtient R3.
 Oui, pour le produit cartésien : R^2 x R = R^3
 x étant le produit cartésien (et R^2 = R x R), et alors ?
 Notez que ni R^2 ni R ne sont des sous-ensembles de R^3;
 Avant de vous attaquer à la physique, commencer par les mathématiques
de base, après ça ira mieux.
 
L’espace G est isomorphe à l’espace des complexes C qui doit être le résultat de la multiplication des réels R par l’ensemble des imaginaires, je ne sais pas comment on le note; I peut-être.
 Non ce n'est pas du tout comme ça que C est construit.
 Il n'y a pas "d'ensemble des imaginaires" qui existerait en
préalable des nombres complexes.
 La définition algébrique la plus directe de C est :
 C est le quotient de l'anneau des polynômes à coefficient réels
(R[X]) par la relation d'équivalence : P ~ Q ssi P = Q [mod X^2 + 1].
 [on verifie ensuite que c'est compatible avec les opérations
+ et * sur R[X], que R s'injecte sur x -> polynôme constant
qui vaut x, de façon toujours compatible avec + et *]
 Toute ces classes z contiennent un élément ("représentant") de
degré 2 : x + y*X. On peut donc les mettre en bijection avec
R^2 : z -> (x, y)
 i est la classe d'équivalence du polynôme X. On voit que i^2 = -1
(puisque X^2 = -1 [mod X^2 + 1])
 Tout élément de C peut donc s'écrire : z = x + yi
 Vous voyez, il ne suffit pas de se payer de mots, il faut, en maths
aussi, définir chaque chose étape par étape.
Pour compléter :
votre espace G s'il est le produit cartésien de votre "espace physique"
(whatever that means...), mettons R^3 pour les positions (ou R^4 si on
ajoute le temps), et d'un espace de vitesses donc isomorphe à R^3
ça va nous donner du R^6 ou R^7 ! C étant isomorphe à R^2 il n'est
certainement pas isomorphe à votre "espace" G.

Date Sujet#  Auteur
14 Sep 24 o 

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