Re: Signal à vitesse infinie et synchronisation

Le 19 mai 2023 à 10:26, Python d'un élan de joie s'exprima ainsi :

Le 19/05/2023 à 08:27, "Benoît L." a écrit :

Avec enthousiasme, le 19 mai 2023 à 00:56, Julien Arlandis écrivit :
 
 

C'est bien plus simple : A et B séparés d'une distance AB veulent se
synchroniser.
A initialise l'horloge à 0 et envoie en même temps un signal à B, quand
B reçoit le signal, il initialise son horloge à t = AB/c.
Terminé, les deux horloges sont alors synchronisées.

 
Ok, je ne voyais pas le problème sous cet angle.
 
Pour moi c’est plus simple : ils ne connaissaient pas la distance.
 
C’est comme ça que je l’avais compris. S’ils connaissent la distance il
n’y a pas de vrai problème, ce sont mes premiers échanges de message qui
leurs permettent de connaître la distance et se mettre à l’heure. Il
suffit que A envoie régulièrement son heure pour que B corrige la sienne
et accélère ou ralentisse son balancier pour rester synchronisé. Non ?
 
Là j’ai du mal : comment font-ils s’ils ne connaissent pas la distance
et n’ont pas les mêmes mesures du temps ? La durée de l’heure et du jour
ne sont pas identiques.

>
L'intérêt physique de la synchronisation c'est pas de synchroniser
l'heure de Tatouine et de la Terre, voyons !

Pourquoi pas ? Sincèrement, qui peut le plus peut le moins et Einstein
boxait dans la catégorie Univers, pas juste la Terre. D’où ma
« technique ».

Un soucis : la modification dans le temps de la distance entre A et B.
Facile : Ils s’envoient des messages de durée définie, ou avec des
délais définis (toute les heures, à 00:00:00,00…1) et celui qui reçoit
compare avec la durée constatée chez lui pour en déduire la direction
puis la vitesse la deuxième fois (au moins).

C'est de calibrer des instruments de mesures bien réels, mis en
place par une même équipe : les distances sont connues, les unités
sont les mêmes.

Ok, mais quels sont les problèmes générés par ce à quoi j’ai pensé ?

En réfléchissant, je pense que lorsque C se pointe il n’a pas besoin de
connaître quoi que ce soit, il lui suffit d’écouter avant de parler.

--
Benoît
Un gars qu'a pas les moyens d'acheter bon marché.