Re: Le problème de l'anisochronie relativiste.

Le 09/02/2024 à 10:57, Richard Verret a écrit :

Le 08/02/2024 à 18:27, Richard Verret a écrit :

Soit l’effet de la contraction des longueurs et celui de la dilatation des durées est un effet dû à la perception et il est réciproque, soit c’est un effet réel à sens unique, donc soit c’est un effet réel, soit c’est un effet apparent.

Pour les longueurs,
1. Si l’effet est réel alors L’ = L/γ, γ étant fonction de la vitesse. Dans ce cas si l’effet est réciproque, on a L = L’/γ, d’où L’ = L’/γ^2, d’où γ = 1, ce qui est contraire à l’hypothèse.
2. Si l’effet est apparent alors L’o = L’/γ et réciproquement Lo = L/γ. Il est dit d’ailleurs en RR que les longueurs propres sont invariantes dans un changement de référentiel. On peut donc avoir L= L’, il n’en reste pas moins vrai que L’o = L’/γ et que Lo = L/γ. C’est donc cette option qui est la plus satisfaisante.
J’appelle dT l’écoulement du temps dans un référentiel.
1. Si l’effet est réel, alors dT = γ dT’. Si l’effet est réciproque alors dT’ = γ dT, d’où dT’ = γ^2 dT’ d’où γ = 1, ce qui est contraire à l’hypothèse.
2. Si l’effet est apparent, dTo = γ dT et réciproquement dT’o = γ dT’. En RR, les temps propres sont invariants, on a donc dT’ = dT. Il n’en reste pas moins vrai que dTo = γ dT et que dT’o = γ dT. C’est donc cette option qui est la plus satisfaisante.
On peut donc en conclure que la contraction des longueurs et la dilatation des durées sont des effets apparents, réciproques, dû à la perception.

On comprend bien pourquoi votre carrière d'ingénieur s'est cantonnée à
des tâches de management.