Re: Quand l'I.A. pète les plombs sur la RR.

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Sujet : Re: Quand l'I.A. pète les plombs sur la RR.
De : r.hachel (at) *nospam* invalid.fr (Richard Hachel)
Groupes : fr.sci.physique
Date : 16. May 2023, 11:20:08
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Le 16/05/2023 à 11:31, Richard Verret a écrit :
Le mardi 16 mai 2023 à 02:08:38 UTC+2, M. Messager alias Python a écrit :
Le 15/05/2023 à 19:29, Richard Verret a écrit :

Oui! Vous avez raison, je me suis mal exprimé. Je voulais dire qu’on peut tout à fait postuler un temps unique dans un référentiel, on arrive alors à la même conclusion que celle de la relativité qui la trouve de manière opérationnelle.
 Ah merde, cette fois c'est sûr, ils sont tous sur mon dos, snifff...

Je ne crois pas. Prenons l’hypothèse où tous les points d’un même référentiel ne sont pas au même temps T, par exemple, supposons que le temps en un point éloigné d’un observateur soit inférieur à son propre temps.
  Oui, supposons qu'un point éloigné de l'observateur soit inférieur à son propre temps (et réciproquement).  Supposons une anisochronie universelle et l'impossibilité d'avoir quelque chose comme un "plan du temps présent) absolu dans l'univers (même inertiel en prenant le système solaire comme référence).  Et plaçons là comme le primum movens de toute la théorie.
 On va vite voir qu'on ne s'en sent pas du tout plus mal.   On a déjà l'explication de l'apparente accélération ou décélération des lunes de Jupiter observée par Romer et l'explication de la finitude de la vitesse de la lumière, et de son aspect physiquement indépassable. 
Placé en un point A, son temps est Ta.
 Par définition. L'événement conjoint peut-être : il y a là une petite aiguille sur le 7 et la grande sur midi.  On dit qu'il est sept heures.
D’après lui, le temps Tb en un point B qu’il soit situé à un km ou à une Al est inférieur à son temps Ta: Tb < Ta.
 Non, d'après lui, le temps tB qui fait partie de son présent est AUSSI 7 heures.
 Le problème c'est que pour Tb si son horloge est maintenant synchronisée sur 7 heures pour faire plaisir à A, alors tA est désynchronisé de 2AB/c pour B.
Cet observateur se rend ensuite en B, son temps est alors Tb, et il considère que le temps Ta en A est inférieur à son temps à lui Tb: Ta < Tb.
 Admettons qu'un mobile se rende instantanément de A à B (ce qui est une évidence chez Hachel).
 Son temps propre est nul.  C'est ce qui arrive en réalité au photon.
 MAIS comme les horloges sont PAR NATURE PHYSIQUE de l'espace, désynchronisées, posons x=3.10^8m de une seconde, l'observateur terrestre va poser Vitesse = x/(tA-tB) et va trouver c.
 L'illusion due à l'anisochronie est totale.

On fait intervenir un grand physicien, Einstein par exemple, qui dit «il faut synchroniser les horloges! pour cela il faut envoyer un signal d’une horloge vers une autre, cette dernière sera réglée sur le temps de l’autre en tenant compte du temps de trajet du signal: Δt = L/c »
 Einstein croit qu'il peut le faire, et pire, se met alors à dire "Puisqu'on peut le faire pour A et B, on peut le faire pour C, D, etc... Et on peut tapisser ainsi son univers du "temps présent".
 L'idée est passée comme une lettre à la poste.  C'est dommage, on aurait du se méfier et demander plus de précision.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Synchronisation_d'Einstein .
Si on demande à un grand mathématicien ce qu’il en pense, vous par exemple, il dira que les inégalités Ta < Tb et Tb < Ta sont antinomiques, et que la seule possibilité pour résoudre cette question est que Ta soit égal à Tb: Ta = Tb.
 C'est faux pour A et B. C'est vrai pour un observateur lointain et transversal.  C'est cet observateur lointain, abstrait et transversal qui n'existe pas, qui permet quand même de donner les TL. C'est une aide mathématique.  Mais cela cache la réalité des choses, et des vérités surprenantes du style : "Nous observons l'univers en direct-live".  Chose vraie et évidente si l'on a compris la RR (la vraie). Mais qui déboussile le physicien et le philosophe qui en reviendra toujours à c=3.10^8m/s sans comprendre qu'il y a un biais de la mesure et où est ce biais. 
Il aura donc fallu au physicien un dispositif pour affirmer que toutes les horloges d’un référentiel indiquent la même heure To et au mathématicien d’un peu de logique pour dire que les points d’un espace donné sont au même temps To.
 Il s'agit d'une convention importante, très utile, mais qu'il faut savoir abstraite.  Ce n'est pas ce que notent les montres des individus propres présent dans le référentiel.
 Ce n'est que leur chronotropie, leur fonctionnement interne de la montre. Pas le temps propre total
 que va indiquer cette montre en fonction de sa position DANS le référentiel. 
Pour un physicien un référentiel R a donc un temps To, pour un mathématicien un espace E est muni d’un temps To; pour lui, tous les points de cet espace sont au même temps To.  Un référentiel R’ distinct de celui-ci, donc en mouvement par rapport à lui, est muni d’un temps T’o qui peut être différent de To.
 Disons les chose clairement : ma chronotropie est relative par changement de référentiel inertiel.
 C'est un problème de vitesse pure. De cinématique pure. C'est ce qui donne le fameux facteur gamma, et la relation entre To et To'.
Prenons l’hypothèse que le temps diminue avec la vitesse. Un observateur de R dira que le temps de R’ est inférieur au sien: T’o < To. Inversement un observateur de R’ dira que c’est le temps de R qui est inférieur au sien puisqu’il est en mouvement par rapport à lui,
 C'est exactement ça.  Pour R' : To'=To/sqrt(1-v²/c²)
 Pour R c'est : To =To'/sqrt(1-v²/c²)
 Mais à cela il faut ajouter les effets positionnels des observateurs dans leur référentiel.
 Sinon, c'est le paradoxe de Langevin assuré, et on tombe sur une absurdité (les jumeaux reviennent chacun plus jeune que l'autre).
donc que To <T’o. Un mathématicien perspicace dira que ce résultat contradictoire T’o < To et To < T’o est résolu si To = T’o, c’est à dire que le temps est absolu.
 Non, le relativité de la chronotropie est vraie.
 Il n'y a pas de chronotropie absolue.

Ouiii diront certains mais le temps peut être différent en fonction de l’attraction des corps exercée sur l’observateur. C’est bien possible, il s’agit là de la relativité générale. Il est clair, en tout cas, qu’en relativité restreinte le temps est absolu.
 MAIS NON!!!
 Ou alors on retourne étudier Galilée et on laisse tomber la physique relativiste.
 Ce ne serait pas sérieux.
 R.H.

Date Sujet#  Auteur
21 Dec 24 o 

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