Sujet : Re: Quand l'I.A. pète les plombs sur la RR.
De : r.hachel (at) *nospam* tiscali.fr (Richard Hachel)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 22. May 2023, 12:46:46
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Le 22/05/2023 à 10:14, Richard Verret a écrit :
Le dimanche 21 mai 2023 à 22:01:57 UTC+2, Richard Hachel a écrit :
Je ne suis pas sûr qu'il ait compris correctement les notions de vitesses réelles, observables et apparentes qui sont à la base de la théorie de la relativité restreinte, et j'ai de gros doutes qu'il puisse produire quelque chose de cohérent en tapant n'importe quoi.
Python critique beaucoup, mais il a l'étrange particularité de ne jamais rien produire.
En relativité einsteinienne il n’y a pas de distinction entre la vitesse observable et la vitesse réelle,
Je crois surtout qu'il y a une réelle méconnaissance que cette vitesse réelle existe, que c'est un concept incontournable, et qu'il est illusoire de continuer à pratiquer la théorie de la relativité correctement en l'élaguant sans cesse.
La distinction entre ces deux vitesses est une innovation qui, à ma connaissance, n’a été faite que par deux personnes, toi et moi.
Si quelqu'un dit "il n'y a que trois personne au monde à avoir compris la base de la théorie de la relativité correctement", on pourra peut-être un jour répondre "Et qui est le troisième?"
Cette distinction entre la réalité observable et le réel physique est celle du réalisme qui «repose sur la conviction que le réel existe extérieurement à la pensée et indépendamment d’elle »
Il est très étrange que ceux qui font avancer les choses ne sont pas beaucoup moins physiciens qu'ils ne sont philosophes. Poincaré (le plus grand mathématicien mondial de son époque) était aussi un grand philosophe.
Les précis de philosophie contiennent des passages sur la théorie de la relativité. Par contre, le fait qu'il existe des vitesses réelles, observables et apparentes, et qu'on les définit clairement et fort bien ne change rien sur les positions philosophiques concernant le réalisme ou l'idéalisme.
Ca reste entièrement valable dans les deux systèmes.
Mais allons plus loin.
On sait que :
Vr=Vo/sqrt(1-Vo²/c²)
Vo=Vr/sqrt(1+Vr²/c²)
Vapp=Vo/(1+cosµ.Vo/c)
On peut alors continuer sur cette base et formuler une centaine d'équations.
Cherchons par exemple, ce qui lie le temps propre (ou temps réel) au temps observable.
C'est à dire, aussi, le temps propre de Stella qui est dans une fusée (la petite espiègle a trouvé le moyen de s'y faufiler avant le départ, avec le robot Robby qui lui fourni nourriture et commodités) par rapport au temps terrestre.
Elle part selon une vitesse constante de 0.8c (deux cent quarante milles km/s). On néglige la courte phase d'accélération. Robby trouve le moyen d'en supprimer les incommodités physiques. Il est sympa et compétent. On note alors, sur terre, que le voyage dure 30 ans.
Quel sera son temps réel, à elle? A quel âge reviendra-t-elle? Posons Vo=Vr/sqrt(1+Vr²/c²)
ou Vr=Vo/sqrt(1-Vo²/c²) puisque c'est pareil. On sait que t=x/v
On arrive directement à To=Tr.sqrt(1+Vr²/c²) et Tr=To.sqrt(1-Vo²/c²)
Soit si To=30 alors Tr=18
Ou si Tr=18 alors To=30
Mais on remarque surtout qu'une petite équation qui va vite se révéler comme un pilier de la théorie de la relativité (la vraie, pas celle d'Einstein) :
To²=Tr²+Et²
Le carré du temps observable est issu un pythagorisme. Il est la somme des carrés du temps propres (réel)
et de l'écart-temps (temps observable mis par la lumière pour parcourir la distance considérée, c'est à dire l'anisochronie).
Le problème est alors très simple To=30 ans, Tr=18 ans, distance parcourue x=Vo.To (ou Vr.Tr ou Vapp.Tapp) soit x=24al.
On pose 30²=18²+24²
C'est même plus du niveau lycée, c'est du niveau collège classe de troisième théorème de Pythagore.
Ce qui est intéressant, c'est que ça marche pour tout, et que ça donne des résultats simples mais extraordinaires jusque dans les milieux relativistes accélérés.
R.H.