Re: Quand l'I.A. pète les plombs sur la RR.

Le 23/05/2023 à 23:21, robby a écrit :

Le 23/05/2023 à 21:48, Richard Verret a écrit :

Kuhn l’explique très bien. La communauté scientifique est organisée de telle sorte qu’elle ne veut pas être dérangée par des hurluberlus (comme nous diront certains). Toute nouvelle proposition doit donc d’abord être validée

 évidemment.
ou du moins mener vers une méthode experimentale de validation.
   et reconnue par une instance scientifique. Il dit aussi que tout nouveau paradigme est d’emblée rejeté, mais certains commencent à l’accepter et puis il se diffuse lentement. D’autres résisteront jusqu’au bout mais ils finissent un jour par mourir dit-il encore.
 sauf que ça ne signifie aucunement que tout nouveau "paradigme" est valable. ta phrase qui a l'air de vous placer obligatoirement dans cette Juste situation correspond au syndrome Galilée: croire qu'on a raison *puisque* on te dis que tu a tort.

C'est plus violent que ça.
Je veux dire "l'opposition" est plus violente qu'elle ne devrait l'être.
Le bon sens consisterait à s'asseoir autour d'une table et dire : "Monsieur vous avez des choses à énoncer, dites-nous les, et nous allons vous entendre avec intérêt et honnêteté."
Ce n'est pas du tout le résumé de quarante ans de ma vie, alors que je ne me contente pas de dire, mais que j'affirme des choses toutes facilement vérifiables et dans les dossiers. Sur les grandes affaires criminelles où j'étais directement sur place, sur mes griefs contre la théorie de la relativité (les vitesses et les distances apparentes ne sont pas covariantes), sur mes approches théologiques (l'un des meilleurs théologiens mondiaux d'aujourd'hui), qui va me dire "monsieur parlez!"
Je crois que tu te fais des idées sur l'intelligence et la morale humaine, Robby.
C'est pas du tout comme ça que ça se passe.
Par contre, j'admets que certains exagèrent en prétendant proposer des trucs sortis de leur cerveau sans vérification, et dans le seul but de se la péter. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde.
Le problème, c'est qu'on mélange les uns avec les autres par paresse, arrogance, mépris ou jalousie.  R.H.