Sujet : Re: Puisque Python trouve qu'on parle pas assez de physique ici...
De : r.hachel (at) *nospam* tiscali.fr (Richard Hachel)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 16. Jun 2023, 23:26:02
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Le 16/06/2023 à 20:17, Richard Verret a écrit :
Dans la théorie de la relativité, la longueur propre d’un corps est invariante dans un changement de référentiel, aussi bien dans la direction du mouvement que dans une autre.
Très bien.
Et surtout très logique.
C'est un peu comme la masse propre relativiste, elle est invariante par changement de référentiel.
Si je suis dans une fusée qui évolue à deux cent quarante mille kms/s, la taille de mon écran est invariante par rapport à ce qu'elle était sur terre, et ma boule de pétanque a toujours la même masse.
J'en arrive à me demander comment les physiciens relativistes ont pu gober des couleuvres aussi ridicules que celles qu'on voit encore parfois dans les livres de physique.
Mon immense et incroyable génie, a formulé cette immense équation qui deviendra le phare de l'humanité, m₀ = m₀
Ce qui veut dire que la masse propre est égale à la masse propre.
J'ai la même chose avec les longueurs des écrans, des stylos, des clés USB dans la fusée.
Je pose l₀ = l₀, et c'est fantastique. C'est invariant.
Mais bizarrement, il parait que d'après ce qu'il paraitrait, certains ne soit pas d'accord. Mais bon, c'est LEUR problème. Je vais pas pleurer sur eux et leur connerie.
Il est vrai que je ne comprends pas bien cette théorie, mais si l’on s’en tient à la transformation de Lorentz, on devrait trouver une contraction réelle des longueurs dans le sens du mouvement, soit L’r = k Lr.
Observées d'un autre référentiel, les longueurs et les distances sont relatives.
Je précise bien les distances aussi, car si le phénomène est à moitié compris pour les longueurs longitudinales, bizarrement, il est très mal compris pour les distances longitudinales.
Mais Einstein a introduit la notion de longueurs observées, grâce lui soit rendue!
Il faut arrêter avec le copiste de Berne. Ce n'est pas lui qui a parlé le premier d'une éventuelle contraction des longueurs et d'une différence entre les longueurs réelles (ou propres) et les longueurs observables. Le sujet était déjà traité par quelques physiciens entre 1881 et 1905, soit quand même 25 ans avant l'article d'Einstein en 1905 (juste après celui de Poincaré), qui n'apprend pas grand chose sur ce qu'on savait déjà. Le premier qui a donné les transformations correctes (parmi pas mal d'autres choses qui sont toujours considérées comme vraies, et en supposant une réciprocité et une absence d'éther, c'est Poincaré.
Einstein est une création médiatique visant à saper l'aura de l'école française.
Ce sont les longueurs observées à partir d’un autre référentiel que celles où elles sont situées qui varient avec la vitesse, et encore celles qui ne sont pas perpendiculaires à la direction du mouvement.
C'est encore entièrement exact.
Longueurs et distances varient dans le sens du mouvement pour un autre observateur (et de façon réciproque). D'où une récente critique que j'ai faite à Paul B.Andersen, qui pratique une rotation sur ses dessins, alors qu'il s'agit uniquement d'une translation en x. Sur le papier, et avec l'algèbre, c'est évident, mais quand il faut faire les dessins, ou les vidéos anilées, certains craquent, et dessine des rotations en y. Je me demande bien pourquoi...
Soit, pour des longueurs situées dans la direction du mouvement, avec les notations de Hachel: Lo = k Lr, k= 1/γ <1.
C'est exact, avec k=sqrt(1+Vr²/c²) qui est la même chose que 1/sqrt(1-Vo²/c²).
Mais attention, ce n'est pas suffisant. Cela, c'est la modification "transversale" due aux vitesses réciproques.
Il ne faut pas oublier l'effet Doppler standard. On va donc avoir, pour les longueurs (et les distances) : l = l₀.sqrt(1-Vo^²/c²)/(1+cosµ.Vo/c)
Ainsi la valeur que tu donnes Lo (longueur observable) = Lr (longueur réelle ou propre).sqrt(1-Vo².c²)
est tout à fait correcte, mais ce n'est valable que pour un longueur (mettons un crayon, ou une fusée) qui se déplace transversalement.
Cette théorie fait donc une distinction entre la réalité et l’observable, c’est à dire entre le réel physique et la réalité observable.
Entièrement d'accord.
C’est cette distinction einsteinienne qu’il s’agit de poursuivre.
Sauf que ce n'est pas Einstein qui fut la véritable base de tout ça, mais plutôt Poincaré, Langevin, et Lorentz.
L'absence d'éther, qui est la pointe du raisonnement, était déjà chez Poincaré. Je suis en train de ré-écrire un truc sur la relativité des fréquences des ondes électromagnétiques, en encore mieux explosé qu'il y a quelques années. Je vais adopter le principe des pas de bébés afin que les choses soient à la fois très claires et irréfutables pour ceux qui ne croient pas à la théorie de la relativité (je veux dire dans son essence et par comment on nous l'enseigne (très mal). R.H.