Re: De la relativité des distances

Le dimanche 25 juin 2023 à 14:09:52 UTC+2, Richard Hachel a écrit :

Par un effet miraculeux, la pièce 1 se trouve en 1800, la pièce 20 en
2000, et chaque pîèce est placée 10 ans plus loin dans le temps que la
pièce précédente.

Tu dis «par un effet miraculeux ». Ce serait effectivement un miracle si le temps variait d’une pièce à l’autre, mais sans baguette magique il reste le même partout.

Parce que te déplaçant dans l'espace, tu t'es aussi déplacé dans le
temps.

Ni en se déplaçant dans l’espace, ni en allant très très vite, ni en se réfugiant dans un trou noir, on n’échappe au temps.
Tu dis que le temps peut être différent d’un endroit à un autre. Supposons qu’il soit plus tard là-bas qu’ici, alors Ta,r > Tb,r et Tb,r > Ta,r ce qui est impossible, contradictoire, antinomique. Tu me dis mais on peut penser que le temps est en avance plus loin, c’est à dire que pour B: Ta,o > Tb,r et inversement pour A: Tb,o > Ta,r. N’empêche que Ta,r > Tb,r et Ta,r < Tb,r est toujours impossible, contradictoire et antinomique.
De même pour des référentiels R et R’, un observateur de R peut croire que le temps passe moins vite avec la vitesse qu’il passe moins vite sur R’ que pour lui ΔT’,o < ΔTr et inversement qu’un observateur de R’ peut croire que le temps sur R passe moins vite ΔTo < ΔT’r, mais il est impossible, contradictoire, antinomique, que ce soit la réalité c’est à dire que ΔTr > ΔT’r et ΔT’r > ΔTr.
Et qu’on vienne pas dire que c’est v pour l’un et -v pour l’autre, fonction de la vitesse veut dire fonction de la vitesse, même un prof peut comprendre ça.