Re: De la relativité des distances

Le 26/06/2023 à 18:17, Richard Verret a écrit :

Le lundi 26 juin 2023 à 16:49:06 UTC+2, François Guillet a écrit :

Soit vous avez mal compris, soit je me suis mal exprimé. D’abord il s’agit là du temps dans un même référentiel, ensuite pas d’à priori, mais une hypothèse: le temps est fonction de la distance: le temps là-bas est en avance sur le mien.

 Non, en retard sur le mien.
 Imaginons qu'on synchronise les montres A et B en envoyant du centre M un signal quelconque ou luminique si l'on veut, mais à même vitesse de propagation.
 Il va de soi qu'une certaine forme de synchronisation sera en place.
 C'est à dire qu'un observateur placé loin et transversalement, verra les deux montre battre à la même vitesse (isochronotropie), mais aussi marquer le même temps (isochronie).  Admettons AB = 1 heure lumière.  Mais pour A, si un événement lui survient à 17h00, B le considérera comme simultané à 18h00.  C'est à dire que pour B, l'instant présent de 18h00 correspond avec l'instant présent de A marquant 17h00.  Pour A, se serait l'inverse.

Comment peut-on être passé à côté de la question de la synchronisation des horloges, ça laisse pantois.

 Einstein et Python sont passés par là.  Tout le monde a gobé.

La réalité, c'est que le temps de vie d'une particule radioactive est plus grand quand elle se déplace vite. C'est tout simplement que contrairement à l'observateur, son parcours de l'intervalle d'espace-temps entre les événements départ et arrivée s'est fait aussi dans l'espace, donc ne concorde plus avec le parcours uniquement temporel de l'observateur.

Mais oui, mais oui, je vois que vous avez bien appris votre leçon, c’est bien, vous aurez une bonne note.

 Je pense qu'il faut réfléchir sérieusement à ça.
 On ne le fait pas (hormis moi). C'est vraiment très dommage.
 Combien d'années encore avant que la compréhension correcte des choses soit reconnue de tous,
 et qui chacun cesse de jouer l'arrogant qui est plus malin que le médecin.  " Ils lui dirent:
   - Médecin va t'en te faire soigner, toi même, t'es qu'un connard
   Jésus leur répondit:    - Je ne suis pas un connard du tout, et les malades c'est vous ; en toute vérité, je vous le dis, vous avez VOUS sacrément besoin d'un médecin les mecs.
    Alors ils se mirent à lui jeter des pierres."
 Toujours, toujours, toujours, le même phénomène se reproduit.  Hier en religion, aujourd'hui en science.
 Les mecs ne peuvent s'empêcher, parce qu'ils ont mis leur gros cul sur le banc des facs de devenir hautains et arrogants avec ceux qui savent pourtant les choses mieux qu'eux.
 R.H.