Sujet : Re: statut de la connaissance scientifique quand on n'est pas expert ( was: Re: adaptation au changement climatique )
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Groupes : fr.sci.zetetique fr.sci.physiqueSuivi-à : fr.sci.zetetiqueDate : 24. Jul 2023, 06:09:15
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Le 24/07/2023 à 01:00, Julien Arlandis a écrit :
Dans les sociétés humaines les phénomènes sociétaux d'opinion de masse sont aussi solidement ancrés que les religions et s'imposent à nous comme des vérités sacrées inébranlables, on pourrait citer pleins de thèmes passionnés mais pas forcément passionnants : les débats sur l'identité de genre, les fausses accusations de violences sexuelles dont sont victimes de nombreuses personnalités et de politiques, l'idéologie de décroissance... Quand la société est fanatisée par ce genre de causes, ni la justice, ni la science, ni le journalisme ne peut y apporter le moindre éclairage, il faut juste attendre que la tempête passe.
Je me permets d'ajouter quelques informations :
L'augmentation réelle de la "température globale" sur les 40 dernières -+années s'est faite au rythme de 1,3 °C/siècle et non de 3,0°C/siècle prédits par les modèles dans le "scénario d'émission" suivi par la réalité, et encore moins les 5 ou 6°C/siècles des scénarios "business as usual" (RCP8.5 et Cie) sur lesquels s'appuient 51% des études de l'AR6 du GIEC.
L'"effet de serre" provoqué par le CO2 est logarithmique (tant de °C pour un doublement des concentrations). La croissance des températures serait au pire linéaire si les "émissions" croissaient de façon exponentielles, ce qui n'est pas le cas actuellement.
L'existence d'instabilités dans un système est intrinsèque et ne dépend pas de la valeur de sa variable d'entrée (la concentration de CO2). Jusqu'à preuve du contraire, le système atmosphère-océan oscille entre deux états stables (ère glaciaire/ère interglaciaire). D'ailleurs les systèmes a plus de deux états stables sont aussi courants que les cercueils à deux places.
La "courbe en crosse de hockey" que nous a présenté Ray Net et qui le terrifie repose sur une d'erreurs et de techniques statistiques inappropriées. Il a été montré que sa forme exponentielle repose pour 99% sur un unique pin de la péninsule de Yamal. Là-dessus, le GIEC greffe sur les dernières décennies un fragment de courbe instrumentale dont la fréquence d'échantillonnage (et donc la nervosité) est des centaines de fois plus grande que la partie historique (les premiers 900 ans). Une fois ces erreurs corrigées, le réchauffement médiéval réapparaît dont on sait qu'en Europe, il était au moins aussi chaud que la période actuelle, sinon plus (sans compter la période romaine plus chaude que l'optimum médiéval).
Je fais suivre sur zététique.