Le 30/07/2023 à 11:21, JC_Lavau a écrit :
Le 29/07/2023 à 21:10, Richard Hachel a écrit :
La longueur propre d'un corps ne change pas en fonction du référentiel dans lequel on le met.
La longueur propre, admettons.
Oui, je pense d'ailleurs que tout le monde raisonne comme ça.
Il y a sur ce forum trois courants de pensée, les newtoniens (Richard Verret, Yanick Toutain), les einsteiniens (Julien Arlandis), et les hachéliens (Richard Hachel). Pour une fois, tout le monde s'entend pour dire que l'objet à une longueur propre, une demi-vie propre,
une couleur propre, et que cela est invariant par PORTAGE dans un autre référentiel dans lequel il sera toujours au repos. La difficulté entre les hommes, c'est de préciser ce qui se passe si on le regarde "d'ailleurs".
J'ai donné toutes les équations de ça, toutes, et même des corrections sur ce que dit la RR classique. Les corrections sont, je le répète sans forfanterie, d'une somptueuse beauté, de réalité physique certaine, et d'une grande évidence et simplicité. C'est tellement évident qu'on se demande comment les hommes ont pu passer à côté. Il est évident que si j'observe une fusée qui vient vers moi à 0.8c, il va falloir que je considère la contraction des longueurs relativistes du fait qu'elle se déplace à 0.8c (quelque soit sa direction d'ailleurs, cela est fonction non de la direction mais de la vitesse). On va donc avoir une fusée qui mesure de R (son référentiel) à R' (mon référentiel):
L'=L.sqrt(1-Vo²/c²)
Si elle mesure 30 mètres au repos, elle mesurera 18 mètres dans le mien par effet relativiste. Par effet "interne" relativiste.
Va se joindre alors l'effet Doppler longitudinal (celui qui pose des problèmes à Jean-Pierre Messager,
qui en comprend les causes, la lumière mettant moins de temps pour venir au fur et à mesure que la fusée approche, mais qui ne sait pas en faire la conversion mathématique : Tapp=To.(1+cosµ.Vo/c)
On va avoir alors une nouvelle correction, celle du simple effet Doppler longitudinal, qui va faire que
dans le télescope, la fusée qui approche (cosµ=-1) va paraître (et l'effet est réel, c'est ce que ne comprennent pas les physiciens) mesurer 90 mètres, mesure qu'ils accordent cependant. ATTENDEZ! Le coup de génie d'Hachel (parce que c'en est un véritable), c'est de dire : "Oui, mais les choses doivent être réciproques, il n'y a pas de référentiel absolu. Et si je vois la fusée trois fois plus longue si elle vient vers moi à 0.8c (ce que les physiciens, je le répète, accordent tous), alors elle doit impérativement voir mon télescope pointé vers elle trois fois plus long.
Le lecteur va alors dire : Bon... Oui, c'ets vrai, tiens... On n'y avait pas pensé. Mais c'est puéril. Et pis?
Il ne se rend pas compte que le fait de m'accorder ça, il vient de se prendre l'une des plus formidable claque dans la gueule de l'histoire scientifique. Cela veut dire qu'il faut appliquer l'équation L'=L.sqrt(1-Vo²/c²)/(1+cosµ.Vo/c) dans son intégralité et dans sa réciprocité. La distance terre-Tau Ceti pour une fusée qui vient de partir, et qui est déjà à 0.8c (accélération presque instantanée) ne voit pas Tau Ceti à 12 al comme l'observateur terrestre.
Tous les relativistes le savent. Mais elle n'est pas de 7.2 al comme ils le disent. Même s'il y a contraction par effet Doppler "interne"
de type sqrt(1-Vo²/c²).
Ils oublient l'effet Doppler longitudinal. Tau Ceti approche la fusée de Stella à grande vitesse (Vo=0.8c). Il faut prendre en compte l'effet Doppler longitudinal. Le distance, comme la longueur est relative (c'est peut-être là que des millions de physiciens se sont plantés, en gardant une certaine idée de l'espace absolu), il faut appliquer la même équation que pour les longueurs.
Tau Ceti, à cet instant, pour la fusée se trouve à 36 al.
C'est évident. Le reste est humain : nous ne voulons pas que Richard Hachel règne sur nous. C'est débile.
Mais la longueur perçue depuis un repère en mouvement par rapport à cet objet ? C'est de là que vient l'effet magnétique de tout courant électrique. Effet purement relativiste.
https://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1302.0.html
La longueur perçue par un objet en mouvement par rapport à un objet au repos, et la même que celle perçue par un objet au repos par rapport à un objet en mouvement.
Il n'y a pas de référentiel absolu, jamais. Je donne des certitudes cinématiques.
Je suis nul en électrodynamique. Mon génie, c'est la cinématique.
Mais il est évident, pour moi que tout ce que j'ai dit en cinématique relativiste doit être translaté à l'électrodynamique.
Or c'est la base de tous les moteurs électriques, et de tous les alternateurs. Et même des lentilles magnétiques des téléviseurs cathodiques et des microscopes électroniques.
Tu parles bien Jacques aujourd'hui.
Tu es beau quand tu enseignes comme ça. R.H.