Sujet : Re: Comprendre la notion de contraction des longueurs.
De : yanicktoutain (at) *nospam* gmail.com (Yanick Toutain)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 21. Sep 2023, 02:37:58
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Le jeudi 21 septembre 2023 à 01:35:03 UTC+2, Python a écrit :
Le 20/09/2023 à 19:10, Yanick Toutain a écrit :
Le mercredi 20 septembre 2023 à 18:55:20 UTC+2, Richard Hachel a écrit :
Le 20/09/2023 à 18:06, Yanick Toutain a écrit :
Le mercredi 20 septembre 2023 à 16:38:59 UTC+2, Richard Hachel a écrit :
Citation Hachel "C'est croire à l'instant présent universel comme on croyait
jadis à la terre plate."
Très bonne citation Yanick.
Je savais que tu étais un homme de réelle culture.
R.H.
Ceux qui font RALENTIR le temps n'ont jamais tenté de trouver une CAUSE physique à ce ralentissement.
Logique ! Ils sont le camp obscurantiste
Je sais que je parle à un néant intellectuel total, mais bon...
Il n'y a pas de cause physique pour la raison simple que le temps
n'est pas un objet physique. Il n'y a pas de temps en physique, il y
seulement des horloges, qui sont des instruments de mesures comme
les autres, liés à la conservation de l'énergie, i.e. (Noether)
à l'invariance des lois locales.
On fait intervenir le temps pour correspondre à notre intuition qui
est issue de l'Évolution dans les cerveaux des animaux parce que
même si ce qui compte *matériellement* ce sont des événements on
peut, à l'échelle des vitesses relatives que nous rencontrons la
coordonnées de temps est séparable sans conséquences néfastes.
L'Univers matériel, le "Monde" (Wittgenstein : "... est tout ce
qui arrive.") n'est pas constitué de corps rigides mais d'évènements
sur lesquels tous les protagonistes sont d'accord. Votre accusation
de subjectivisme est absurde.
Comme vous êtes un âne : vous prenez le mot "matérialisme" au pied
de la lettre, Engels vous en foutrait bien une tarte s'il avait
été parmi nous, ce n'est pas une question de "corps rigides matériels",
vos "atomos", la physique a passé le cap de la matière rigide à
une réalité plus concrète.
De fait, la notion de corps matériel est un idéalisme que le
"matérialisme" moderne a réfuté en théorie ET en pratique.
Votre fatras est un salmigondis platonicien éloigné tout autant
de la métaphysique matérialiste que de la physique expérimentale,
i.e. de la praxis.
Marx aussi, s'il était parmi nous, vous aurai botté le c*l Toutain.
lettre du 30 mai 1873 :
30 mai 1873.
Cher Maure,
Voici les idées dialectiques qui me sont venues ce matin au lit à propos des sciences de la nature :
Objet de la science de la nature : la matière en mouvement, les corps. Les corps sont inséparables du mouvement; leurs formes et leurs espèces ne se reconnaissent qu'en lui; il n'y a rien à dire des corps en dehors du mouvement, en dehors de toute relation avec d'autres corps. Ce n'est que dans le mouvement que le corps montre ce qu'il est. La science de la nature connaît donc les corps en les considérant dans leur rapport réciproque, dans le mouvement. La connaissance des diverses formes du mouvement est la connaissance des corps. L'étude des différentes formes du mouvement est donc l'objet essentiel de la science de la nature.
1. La forme du mouvement la plus simple est le changement de lieu (dans le temps, pour faire plaisir au vieil Hegel) : le mouvement mécanique.
a) Le mouvement d'un corps isolé n'existe pas ; à parler relativement, la chute peut cependant en faire figure. Mouvement vers un centre commun à de nombreux corps. Cependant, dès que le mouvement d'un corps doit s'effectuer dans une direction autre que celle du centre, ce corps tombe toujours. il est vrai, sous les lois de la chute, mais celles-ci se modifient .
b) en lois de la trajectoire et mènent directement au mouvement réciproque de plusieurs corps ; mouv-ement planétaire, etc., astronomie, équilibre (temporaire ou apparemment dans le mouvement lui-même). Mais, en fin de compte, le résultat réel de ce genre de mouvement est toujours.. le contact des corps en mouvement : ils tombent l'un sur l'autre.
c) Mécanique du contact : corps en contact. Mécanique courante, levier, plan incliné, etc. Mais le contact n'épuise pas par là ses effets. Il se manifeste directement sous deux formes : frottement et choc. Tous deux ont la propriété de produire, à un certain degré d'intensité et dans des conditions déterminées, des effets nouveaux qui ne sont plus purement mécaniques : chaleur, lumière, électricité, magnétisme.
2. La physique proprement dite, science de ces formes du mouvement qui, après l'étude de chacun d'eux, constate que, sous certaines conditions, ils se convertissent l'un en l'autre et qui trouve en fin de compte que, à un degré d'intensité déterminé, variable selon les corps en mouvement, ils produisent des effets qui dépas-sent le domaine de la physique, des modifications de la structure interne du corps : des effets chimiques.
3. La chimie. Pour l'étude des formes précédentes du mouvement, il était plus ou moins indifférent qu'ils s'opèrent sur des corps vivants ou inertes. Les corps inertes faisaient même apparaître les phénomènes dans leur pureté la plus grande. Par contre, la chimie ne peut connaître la nature chimique des corps les plus importants que sur des substances issues du processus de la vie , sa tâche essentielle sera de plus en plus de produire artificiellement ces substances. Elle constitue le passage à la science de l'organisme, mais le passage dialectique ne pourra être établi que lorsque la chimie aura effectué le passage réel ou sera sur le point de l'effectuer .
4. L'organisme. Sur ce point, je ne me hasarderai pour l'instant à aucune dialectique .
Comme tu es au centre des sciences de la nature, c'est toi qui seras le mieux en mesure de juger ce que cela vaut.
Ton F. E.