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La seule vitesse réelle qui puisse exister c’est la vitesse dans la réalité.Bonjour Yanick! Habituellement on définit la vitesse d’un corps par rapport à un espace de référence. De plus, un observateur qui mesure la vitesse d’un corps ne mesure pas sa —vraie— vitesse v, car il existe un effet de perspective tel que les longueurs des corps en mouvement semblent diminuer avec la vitesse: Lp = L/γ. De fait la vitesse Vp mesurée par un observateur est Vp = dLp/dt = dL/γ dt = v/γ.
La vitesse est une propriété d’un corps. Elle lui est propre. La vitesse (réelle, c’est une tautologie) de ce corps est donc totalement indépendante d’un quelconque observateur.
Si ce corps avait besoin d’un observateur pour avoir une vitesse, cette vitesse ne serait donc plus une propriété de ce corps. Elle serait une relation de ce corps avec chaque observateur particulier et une relation de chaque observateur avec le corps.
« on est tombé dans plusieurs erreurs.Je suis aussi d’accord avec ça. Ces assertions rejoignent la pensée de Bergson, sur lequel je me suis appuyé, qui distingue le "vrai" temps qui est intérieur aux individus et le temps extérieur donné par une mesure et qui est, de fait, spatialisé.
Pour les éviter, il faut distinguer le temps, l’espace, le lieu, et le mouvement, en absolus et relatifs, vrais et apparents, mathématiques et vulgaires.
I. Le temps absolu, vrai et mathématique, sans relation à rien d’extérieur, coule uniformément, et s’appelle durée. Le temps relatif, apparent et vulgaire, est cette mesure sensible et externe d’une partie de durée quelconque (égale ou inégale) prise du mouvement : telles sont les mesures d’heures, de jours, de mois, et c’est ce dont on se sert ordinairement à la place du temps vrai.
II. L’espace absolu, sans relation aux choses externes, demeure toujours similaire et immobile.C’est possible de le concevoir, mais je ne m’en occupe pas, il m’est inutile dans ma vision du monde.
L’espace relatif est cette mesure ou dimension mobile de l’espace absolu, laquelle tombe sous nos sens par sa relation aux corps, et que le vulgaire confond avec l’espace immobile. C’est ainsi, par exemple, qu’un espace, pris au-dedans de la Terre ou dans le ciel, est déterminé par la situation qu’il a à l’égard de la Terre.Je relie cette notion à la définition d’espace pris comme un ensemble de points fixes entre eux. Ces espaces relatifs sont donc en mouvement les uns par rapport aux autres, et éventuellement par rapport à l’espace si l’on le considère existant.
Pour un matérialiste newtoniste les vitesses sont parfaitement définies.Cela correspond, je crois, aux vitesses en coordonnées polaires. http://res-nlp.univ-lemans.fr/NLP_C_M01_G01/co/contenu_33.html
Ainsi que les pseudo vitesses (phitesses, distesses et pseudo vitesses circulaires)
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