Sujet : Re: Théories correctes mais fausses
De : julien.arlandis (at) *nospam* gmail.com (Julien Arlandis)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 16. Oct 2023, 14:22:07
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Le 16/10/2023 à 12:00, Richard Verret a écrit :
Le 15/10/2023 à 19:49, Richard Verret a écrit :
Le 15/10/2023 à 18:54, Julien Arlandis a écrit :
C'est juste amusant de constater qu'après bien des échecs que vous avez essuyé pour tenter de donner du sens à votre définition de vitesse réelle, vous invoquez désormais la dilatation du temps à votre secours après en avoir nié ses effets.
Je ne maîtrise pas tout. J’essaye de raccrocher ce que j’ai découvert avec la théorie de la relativité. Ce faisant je découvre également certaines choses. Disons que je réfléchis à voix haute. Dans la théorie de la relativité il existe deux sortes de temps, un temps propre et un temps impropre.
Dans l’expérience de Frisch et Smith, le détecteur de muons est réglé à une certaine valeur de leur vitesse, soit Vo. Le nombre de muons N détecté est fonction du temps mesuré To, ce temps To est donc fonction de N qui lui-même est fonction de la vitesse mesurée Vo. Cette expérience ne mesure pas tant la dilatation du temps qu’elle ne montre la relation entre la vitesse mesurée Vo et le temps mesuré To pour parcourir une distance L, Vo = L/To. Je trouve qu’il n’y avait pas besoin de tout ce Toutim pour vérifier cette formule. Elle est toutefois intéressante dans la mesure où elle montre qu’il y a une durée de vie des particules en mouvement qu’on peut qualifier de durée observable (ou perceptible ou perçue) et que, par conséquent, on doit en déduire une vraie vitesse Vr (je choisis ce vocable puisque celui de vitesse réelle fait polémique), telle que L = Vr Tr, Tr étant la durée de vie de la particule au repos, sa durée de vie propre. Comme il est constaté que To = γ Tr, la vraie vitesse est reliée à la vitesse mesurée Vo par ce même coefficient de Lorentz γ: Vr = γ Vo.
On peut donc en conclure qu’un corps à deux vitesses par rapport à un espace de référence, une vraie vitesse Vr et une vitesse observable/perceptible/ perçue et mesurée Vo qui est, en fait, illusoire.
L'expérience montre que la particule vit plus longtemps dans le référentiel de l'observateur que dans son propre référentiel. À partir de là, on peut effectivement s'amuser à définir une seconde vitesse en considérant le rapport de la distance parcourue dans le référentiel de l'observateur et le temps de vie propre de la particule. Cette définition n'a pas d'utilité, elle n'est pas utilisée en physique car il n'est pas pertinent de combiner les grandeurs provenant de référentiels différents mais vous avez effectivement le droit de la définir et de lui donner le nom que vous voulez. Vous pouvez l'affubler de vraie ou de réelle cela restera bien sûr sans conséquence sur les prédictions de la physiques, puisque ces notions de réalité et de vérité sortent de son champ d'étude.