Sujet : Re: Théories correctes mais fausses
De : r.hachel (at) *nospam* tiscali.fr (Richard Hachel)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 01. Nov 2023, 17:55:25
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Le 01/11/2023 à 16:59, Richard Hachel a écrit :
Le 01/11/2023 à 16:25, Julien Arlandis a écrit :
Le 01/11/2023 à 15:58, Richard Verret a écrit :
Le 01/11/2023 à 15:28, Julien Arlandis a écrit :
- vitesse réelle <=> vitesse de l'objet au repos <=> toujours égales à 0
<http://news2.nemoweb.net/jntp?NXgKp899G-kaAaiFYRUeS56iK88@jntp/Data.Media:1>
Mais c'est pas vrai merde !!!
:))
R.H.
La vitesse réelle ne peut pas être la vitesse d'un objet au repos, ce qui est absurde.
En relativité, la vitesse réelle, si la définition pouvait être comprise et acceptée ce serait plutôt:
"Vitesse intrinsèque d'un mobile par rapport à un corps quelconque considéré comme au repos."
Je pense que cette définition est parfaite.
La discussion peut alors porter sur la mot "intrinsèque", c'est à dire "en soi, de nature, et non selon une convention". Je rappelle que la synchronisation d'Einstein est une convention et qu'elle a un certain intérêt. Cependant, elle ne décrit pas la nature réelle des choses.
Cette convention, qui décrit les vitesses observables, est forcément biaiseuse dans le sens où elle porte le physicien à croire qu'il mesure la durée correcte des choses avec une montre en A et une autre en B, ce qui est une idée abstraite : l'observateur ne mesure en fait qu'une donnée observable.
Ca peut être très rigolo de réfuter l'intérêt des vitesses réelles en relativité quand nous sommes dans des référentiels galiléens. Et finalement, supprimer la beauté, la clarté et la simplicité d'équation comme p=mVr ou E=mc².sqrt(1+Vr²/c²), c'est vrai, ce n'est pas bien grave. Mais si l'on passe en référentiels accélérés, cela devient dramatique.
L'incohérence de la vitesse observable (le v des physiciens qui ne comprennent pas qu'ils parlent de Vo et non de Vr) devient telle, qu'il existe alors parfois deux vitesse observables pour une même vitesse, ce qui est absurde. La première issue de l'équation :
<
http://news2.nemoweb.net/jntp?r6whcwTtVBVye4J5Io3f3noATvw@jntp/Data.Media:1>
qui est l'équation des physiciens (et la mienne aussi mais pour une définition précise).
L'autre issue de l'équation:
<
http://news2.nemoweb.net/jntp?r6whcwTtVBVye4J5Io3f3noATvw@jntp/Data.Media:2>
qui est en fait une vitesse observable locale (proche de la vitesse instantanée).
Les deux vitesses étant valables dans le même référentiel, ce qui est absurde, alors que la vitesse réelle n'a pas ce genre de problème. La première équation donne le temps observable dans un segment entre A et B.
Par exemple, je veux savoir combien de temps, dans le référentiel terrestre, mon voyageur de Tau Ceti,
mettra pour parcourir la distance entre 3 et 6 al, ou entre 11 et 12 al, et quelle sera sa vitesse moyenne pour ces segments dans le référentiel terrestre : il faut utiliser la première équation.
Mais si je veux connaitre la vitesse observable instantanée en un point du parcours, dans le sens où je veux savoir quelle impulsion ou quelle énergie aura ma particule ou ma fusée, en un endroit du parcours, il faut prendre la deuxième.
Cela ne se produirait pas si l'on savait que les vitesses observables (comme le dit Richard Verret) c'est du pur pipeau, du leurre cinématique, de l'aberration relativiste. Cela conduit donc à des prévisions catastrophiques. Une partie de la physique relativiste devenant complètement débile, comme est débile la description d'un simple Langevin en vitesse apparente en faisant du Hachel-bashing et en refusant la notion de réciprocité complète des effets de la physique relativiste. R.H.