Le 30/11/2023 à 18:28, Julien Arlandis a écrit :
Le 30/11/2023 à 18:13, Richard Verret a écrit :
Le 30/11/2023 à 17:35, Julien Arlandis a écrit :
Le 30/11/2023 à 16:42, Richard Verret a écrit :
Il suffit de faire une expérience de pensée, ce n’est pas très difficile; se projeter par la pensée, sur la Lune, sur Mars, sur Alpha du centaure, Tau Ceti, etc.. Quelle heure est-il là-bas, à cet instant?
As tu conscience de la profonde bêtise de ce que tu viens d'écrire ?
Pas du tout car c’est ce que je fais pour penser le temps au loin, je réalise ainsi qu’il ne dépend pas de la distance.
Sauf qu'un second observateur en mouvement n'aura pas la même définition du temps présent, c'est la base de la relativité.
Ce n'est pas la base de la réalité relativiste, mais c'est la base de ce qui est enseigné, effectivement.
Sinon, pour Richard Verret, j'aimerais que tu fasses un peu plus attention à ce que j'explique, car là, tu pars dans le n'importe quoi.
Je ne dis pas qu'il n'existe pas, en ce moment même, un instant présent qui corresponde au mien sur Tau Ceti, ou sur Alpha Centauri.
Bien sûr que oui, il en existe un, et ainsi de suite pour tout l'univers.
C'est ce que j'appelle "le plan de MON instant présent".
Mais c'est pas de ça que je parle, et encore moins de ça quand je parle de chronotropie relative. Ce que j'explique, c'est que cette notion, n'est pas symétrique. L'instant présent là-bas, chez eux, pour moi, ne correspond pas à l'instant présent ici pour eux. Il faut abandonner cette immense merde conceptuelle qui ronge l'esprit débile du physicien. C'EST débile!
C'est une pensée abstraite! Sinon, je crois que Richard ne fait absolument aucun effort, et perdu dans son idéologie cinématographique de "la réalité est ailleurs", il ne voit plus clair à trois mètres. Pour Julien, je rappelle que deux observateurs qui se croisent ont exactement la même notion de l'univers présent, ils observent le même univers présent, mais spatialement très déformé (aberration de la position des étoiles au zénith). Respirez, soufflez, je vous supplie de comprendre avant de rejeter ce que je dis. Si par exemple, j'observe une supernovae qui vient d'exploser (elle se trouve à 15 millions d'années lumière), je la pose ainsi sur le papier, et je lui donne les coordonnées E=(x,y,t,To,t) : (12 millions d'années lumière en x).
Soit E=(12,9,0,-15,0)
t=0 car c'est l'instant où je perçois l'explosion, et c'est aussi l'instant où elle s'est produite (direct-live). To=-15 millions d'années (c'est l'instant abstrait que je considère comme durée du voyage du photon pour un observateur lointain et transversal ayant à prendre en compte l'anisochronie). Une fusée croise la terre en cet instant, à vo=0.8c, sur l'axe des x.
Elle va percevoir exactement en même temps que moi l'explosion. t'=0.
L'intégralité de mon univers présent est le même que pour le sien. Elle "voit" le même univers, et donc la même explosion au même instant. MAIS, respirez, soufflez, je sais que c'est dur pour au moins 95% de ceux qui lisent ici, dont notre ami Jean-Pierre. Les coordonnées, pour la fusée, seront notées E=(40,9,0,-41,0).
C'est à dire qu'elle verra instantanément, en direct-live, comme moi, l'explosion, et notera t'=0.
Mais elle va considérer qu'elle s'est produite, non plus il y a 15 millions d'années, et à 15 millions d'années lumières, mais il y a 41 millions d'années, et à 41 millions d'années-lumière.
J'explique cela, parce que j'ai vu que certains relativistes croient encore au paradoxe d'Andromède,
qui voulait que deux observateurs n'avaient pas la même notion du temps présent s'ils étaient en mouvement relatif, et qu'ils pourraient prévenir Andromède qu'une guerre intergalactique allait avoir lieu. Respirez, soufflez, oxygénez les esprits.
C'est la POSITION qui joue sur la simultanéité des choses perçues. C'est la VITESSE qui joue sur la notion de chronotropie des choses (mesure de la vitesse de passage du temps : chaque référentiel inertiel mesurant plus rapidement le temps que les autres référentiels pris pour témoins).
R.H.