Re: Le problème de l'anisochronie relativiste.

Le dimanche 4 février 2024 à 19:18:03 UTC+1, Richard Verret a écrit :

Le 04/02/2024 à 17:50, Yanick Toutain a écrit :

Si vous admettez un espace physique à un instant t (sans qu'il soit question à cet instant de vitesse) vous devez admettre pareillement un espace physique à l'instant t+d puis t+2d puis t+3d
Et donc on a une succession de coordonnées pour chaque corps de l'univers. Ce sont les coordonnées absolues dans le sens de Newton.
Au même instant tous les corps de l'univers occupent un lieu absolu à l'instant t puis un autre lieu absolu à l'instant t+d etc....

Un espace physique est un ensemble de points fixes entre eux, il en existe une infinité et aucun ne peut être privilégié.
Le 04/02/2024 à 11:26, Richard Verret a écrit :

La différence entre votre espace absolu et le mien est que le vôtre est un espace physique (un ensemble de points fixes entre eux) tandis que le mien est le produit d’un espace physique par un espace de vitesses, ce qui fait que notre approche peut différer pour cela.

En effet, dans cet espace absolu un espace physique est l’ensemble des points de coordonnée y, coordonnée qui est définie par rapport à un espace de référence (un référentiel de référence en langage relativiste) de coordonnée y=0, si bien que si on change d’espace de référence, l’ordonnée d’un référentiel est différente, donc les vitesses diffèrent.
L’espace absolu newtonien n’est pas un espace physique mais, un espace à six dimensions que j’appelle l’espace général G produit d’un espace physique E par un espace de vitesses F: G = E x F; z(x,y) ε G. Il est isomorphe à R^6 donc à C^3.

Vous devrez convaincre Isaac Newton.  Vous aurez du mal "L’espace absolu newtonien n’est pas un espace physique"