Sujet : Re: Le problème de l'anisochronie relativiste.
De : rverret97 (at) *nospam* gmail.com (Richard Verret)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 08. Feb 2024, 00:18:05
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Cette discussion m’apporte beaucoup car mes contradicteurs me confortent dans mes idées. J’apprécie également les points d’accord avec certains intervenants; le temps et l’espace absolus de Toutain, même si nous divergeons sur la nature de cet espace, la distinction entre les vitesses réelles et les vitesses perceptibles que fait Hachel.
Je conclus qu’en réalité,
- Le temps ne dépend pas de l’observateur, il est absolu.
- Le monde réel, indépendant des observateurs, le monde en soi, est représenté par un espace G isomorphe à R^6, donc à C^3. M(x,y) ou M(z) ε G.
- La mécanique établie dans cet espace qui est une extension de celle de Newton, satisfait aux observations des corps à grande vitesse (v>>c) alors que celle de Newton n’est valable que pour les faibles vitesses (v<<c).
- L’espace perceptible d’un observateur —ce qu’il perçoit— est représenté par une hyper sphère S à six dimensions. Mp ((αk), (βk),R/n) ε S, R étant le rayon de l’univers perceptible vide et n l’indice de réfraction du milieu.
- les vitesses réelles v sont dans le rapport de Lorentz γ avec les vitesses perceptibles Vp:
v = γ Vp; γ = (1 + (v/c)^2)^1/2 = (1 - (Vp/c)^2)^-1/2.
- la vitesse induit un effet de perspective: x_p,k = x_k/γ.
- Voilà à grands traits comment l’univers physique est constitué et comment nous le percevons. Si vous avez besoin de précisions, n’hésitez pas à demander.