Sujet : Re: Le problème de l'anisochronie relativiste.
De : pourquoi-pas (at) *nospam* tiscali.fr (Richard Hachel)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 12. Feb 2024, 18:20:26
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Le 12/02/2024 à 11:46, Richard Verret a écrit :
Le 11/02/2024 à 16:48, Richard Hachel a écrit
La note propre n'est pas moins ou plus réelle que la note propre perçue.
Tu comprends?
Je comprends surtout que tu ne comprends pas ce qu’est une grandeur propre, une grandeur en soi, et une grandeur perçue, qu’il y a d’un côté le réel et de l’autre la réalité perçue.
Ce n'est pas que je ne comprends pas.
On appelle grandeur propre, longueur propre, ou distance propre, ou longueur d'onde propre, ou temps propre, des mesures
faites dans le référentiel même des choses.
Mais cela ne veut as dire que ce sont des phénomènes absolus.
Placé dans un autre référentiel, ces mesures ne seront plus les mêmes.
Elles ne seront plus r é e l l e m e n t les mêmes. On va dire : "Oui, mais c'est une apparence".
Je dirai que que non. Cette mesure faite par Stella, qui vient de quitter la terre pour Tau Ceti, et se trouve déjà à 0.8c, et mesure 36 années-lumière, est aussi réelle que la mesure faite par Terrence, resté sur terre qui lui ne mesure que 12 al. Le temps apparent d'un phénomène se passant sur Tau Ceti, et mesuré à trois dans le référentiel de repos (admettons une révolution de planète locale) sera mesuré réellement par Stella comme une année seulement. Mais qui mesure le bon temps?
Les deux mesurent un temps réel (le temps perçu par Stella est apparent, certes, mais mesuré avec ses horloges à elles qui sont aussi réelles que les celles de Terrence). Il n'y a donc ni temps absolu, ni distance absolue, ni rien. On peut juste parler de phénomènes propres, c'est à dire mesuré dans le référentiel d'origine. R.H.