Sujet : Re: Le problème de l'anisochronie relativiste.
De : pourquoi-pas (at) *nospam* tiscali.fr (Richard Hachel)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 15. Feb 2024, 23:59:29
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Le 15/02/2024 à 19:45, Richard Verret a écrit :
Le 15/02/2024 à 17:48, Richard Hachel a écrit :
Le 15/02/2024 à 17:05, Richard Verret a écrit :
Le 15/02/2024 à 16:43, Richard Hachel a écrit :
Un réel que l'on ne peut percevoir est une contradiction. Si on ne peut le percevoir, il est un pur Néant (Jean-Paul Sartre).
On ne peut percevoir la vitesse réelle Vr, elle n’est pas pour autant néant, tu en conviendras.
Ben si, on peut la percevoir et même la mesurer.
Suffit d'avoir une simple montre.
Effectivement elle mesure le temps réel. Je ne parle pas du temps mais de la vitesse. on mesure la vitesse d’un corps qui est, par définition, mobile. On mesure donc Vo et non pas Vr. La vitesse instantanée que l’on mesure est Vo, la vitesse réelle est donnée par Vr = Lr/Tr. Lr et Tr sont valables pour tous les observateurs, donc la vitesse réelle Vr est valable pour tous les observateurs, ce serait une vitesse absolue, seule Vo serait relative. Il est vrai que quelque soit l’observateur Vo = Vr/γ, il mesure Vo mais γ étant fonction de la vitesse, tous les observateurs trouvent la même vitesse Vr. Newton —donc Toutain— aurait raison, pourtant une vitesse est bien déterminée relativement à un référentiel. Je n’y comprends plus rien!
C'est pourtant très simple à comprendre.
Une montre isolée ne peut pas se tromper sur la notion de temps qu'elle mesure. Il se passe un événement A (elle croise un endroit, par exemple Paris) puis un événement B (elle croise un autre endroit
par exemple Marseille). Elle clique à chaque fois comme on le fait d'un chronomètre, et elle mesure un temps t.
Cette montre étant unique, elle mesure un temps propre, un temps réel. Elle n'est pas l'addition, la soustraction, la multiplication, le quotient de la montre de Paul, par rapport à celle de Jacques et celle de Jacqueline et de Laurette. Elle donne un temps COHERENT. Si l'on prend ce temps-là, on voit que p=m.Vr, que les paradoxes disparaissent, que les idées relativistes deviennent plus claires, et que la simplicité de la mesure donne des concepts logiques, qui ne le sont plus autrement (comme par exemple dans les référentiels accélérés où les physiciens disent absolument n'importe quoi). Par contre, si l'on fait comme Einstein, et qu'on dit :
"Je mesure le passage du mobile avec une montre placée en A, puis avec une autre montre placée AILLEURS en B, et je fais la soustraction pour obtenir la vitesse, j'obtiens forcément une vitesse à la con".
Mais toujours, toujours, toujours, on te dira : "Non, non, c'est pas une vitesse à la con, c'est la réalité des choses, Einstein était un génie qui savait synchroniser des montres".
C'est la position ridicule des physiciens aujourd'hui, dont le représentant, pour l'instant est Python. Je ne comprendrais jamais cette énorme mauvaise foi universelle. Cette croyance à la Bernadette Soubirous au "plan du temps présent" et à sa parfaite existence m'a toujours paru extraordinaire. Yanick Toutain est même le champion incontestable de l'idéologie.
Quand il est midi à Paris, il est forcément midi dans l'univers entier, puisque le présent, c'est le présent. Et donc Vo=Vr.
Voilà ce qu'ils disent. Toi-même, tu ne sembles pas accepter l'idée que Et=3.33ns/m
Et qu'il existe un décalage réciproque positionnel entre deux points A et B d'un même référentiel. Bref, il n'existe pas de plan du temps présent absolu.
Le "temps présent" de A est vu comme un hypercône par B et réciproquement. Les physiciens en approchent l'idée en parlant de "cône de lumière".
Mais non, la dénomination est biaiseuse. Il leur fallait parler de "cône du temps présent". Voilà pourquoi on ne peut pas appréhender la VRAIE vitesse, et pourquoi il existe un leurre cinétique obligatoire,
en utilisant deux montres placées l'une ici et l'autre là-bas.
Cinq équations primordiales vont alors venir à l'évidence. To²=Tr²+Et²
Vr=Vo/sqrt(1-Vo²/c²)
Vo=Vr/sqrt(1+Vr²/c²)
To=Tr.sqrt(1+Vr²/c²)
Tr=To.sqrt(1-Vo²/c²)
On en déduit alors facilement une centaine d'autres, en passant par les transformations de Poincaré et celles d'Hachel (c'est moi)
pour les référentiels accélérés ou tournants.
Le reste, c'est de la mauvaise foi : celle du contribuable devant sa feuille d'impôt. La science n'est évidemment pas épargnée, quoi qu'on croit.
Par contre attention Vr ne veut pas dire vitesse absolue.
Sortir d'une confusion (on croit que Vo=Vr) pour tomber dans une autre (on croit que Vr est une vitesse absolue dans l'éther)
ne rend service à personne. R.H.