Sujet : Re: De l'égalité des temps propres en RR.
De : python (at) *nospam* invalid.org (Python)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 13. Apr 2024, 13:16:20
Autres entêtes
Organisation : CCCP
Message-ID : <uvdt2l$30br0$1@dont-email.me>
References : 1 2 3
User-Agent : Mozilla Thunderbird
Le 13/04/2024 à 13:59, Richard "Hachel" Lengrand a écrit :
Le 13/04/2024 à 13:32, Python a écrit :
Le 13/04/2024 à 08:33, Richard "Hachel" Lengrand a écrit :
>
"Si deux observateurs différents parcourent un chemin identique en des temps observables égaux,
alors leurs temps propres seront nécessairement égaux".
>
Il y a une incohérence logique fondamentale dans cette implication.
>
On a deux événements : départs conjoints des deux voyageurs, et arrivées
conjointes.
...
>
On peut commencer par évacuer la question de ce que Hachel appelle
"temps observable égaux", vu de n'importe quel référentiel il n'y
a (évidemment) qu'une seule durée entre deux événements donnés.
Ce n'est pas la même selon le référentiel, mais il ne peut pas en avoir
deux dans un référentiel donné.
Ce qui veut dire qu'un temps propre est unique, mais c'est une tautologie.
Raté ! C'est le seul temps qui n'est pas propre dans ton énoncé, mais
bon il est égal quand même à lui-même (la belle affaire) et donc cette
condition n'en est pas une et on peut l'évacuer.
Je me demande si c'est par malice ou par bêtise que tu ajoutes cette
condition alors que tu sais que c'est une tautologie...
C'est donc une condition totalement
vide de contenu.
>
La question des "chemins identiques" à l'inverse n'est, elle, vraie
que dans un seul référentiel puisque les trajectoires ne sont pas
les mêmes (si elle sont les mêmes, les deux voyageurs voyagent de
concert du début à la fin comme s'ils étaient dans la même fusée et
la question ne se pose pas).
Les chemins sont identiques pour l'observateur "extérieur".
Un observateur stationnaire observe la fusée aller de A vers B.
De la terre vers Tau Ceti.
Dans un référentiel le trajet est un trajet effectué en mode galiléen dans l'autre en mode accéléré.
De même que dans tout autre référentiel galiléen... Par exemple celui
du voyageur inertiel.
Ce trajet est strictement le même. On n'a que faire, pour l'instant, du trajet en 4D.
C'est important dans le définition des choses.
"strictement le même" dans un référentiel galiléen et pas du tout le
même dans un autre référentiel galiléen. Alors la conclusion que tu
en tires est indépendante du référentiel galiléen d'observation.
C'est absurde.
Dans n'importe quel autre référentiel galiléen que celui où l'ensemble
des positions occupées par les deux voyageurs sont les mêmes les lieux
NE SONT PAS LES MÊMES du tout. Par exemple dans le référentiel du
voyageur inertiel. Ceci même en relativité galiléenne bien sûr.
Une propriété comme "mêmes ensembles de positions" qui n'est vraie que
du point de vue d'un référentiel donné et pas dans les autres NE PEUT
PAS impliquer une propriété "durées propres de voyages égaux" QUI N'EN
DÉPEND PAS. Peux importe l'observateur, la concordances des horloges
des deux voyageurs au départ et à l'arrivée est un fait strictement
objectif indépendant de l'observateur, indépendant de toute convention
de synchronisation d'horloges distante.
...> Mais au final, les temps impropres sont les mêmes (par définition) et
les temsp propres sont les mêmes aussi.
Il n'intervient aucun temps impropre dans le scénario.
L'assertion de Hachel est donc morte-née dès un premier examen logique.
De logique peu profonde.
Certes de logique élémentaire. On a pas besoin du théorème de Gödel pour
démontrer qu'une incohérence grossière est incohérente.
Ce n'est pas de ma faute si tes erreurs sont grossières.
Les mathématiques n'excèdent pas le stade du lycée.
Posons un référentiel galiléen [S1], dans lequel un mobile galiléen se déplace de gauche à droite sur l'axe des x [et définit un référentiel S2]
...
J'appelle S1 le premier référentiel galiléen mentionné. S2 celui du
mobile en mouvement uniforme dans S1 mentionné. J'ai ajouté entre
crochet la mentions de ces référentiel dans la citation ci-dessus.
>
Hachel dit en prenant S1 comme base que les durée propres de voyages
sont égaux.
Évidemment tu as supprimé le point clef de ma démonstration, pourquoi ne
suis-je pas étonné ?
le voici:
Prenons S2 comme (oublions complètement S1 qui ne joue plus aucun
rôle. Imaginons même que c'est la Terre comme un dans un "Langevin"
classique, rien ne nous l'interdit : c'est le principe de Relativité :
les mêmes expériences réalisées dans des référentiels galiléens
différents donnent les même résultats.
Vu de S2 le voyageur uniformément accéléré part avec une vitesse non
nulle et est soumis à une accélération constante en direction de
l'origine de S2 (la Terre par exemple) et donc revient au point
de départ.
Les temps impropres seront manifestement égaux par définition.
Il n'y a aucun temps impropre qui joue un role notable dans le scénario,
tu l'as reconnu toi-même c'est une tautologie.
Les temps propres le seront aussi (si la distance parcourue est la même).
La distance parcourue n'est la même que dans un seul référentiel
inertiel, dans S2 elle est carrément de zéro pour le voyageur
inertiel et pas du tout, bien entendu, pour l'autre !
Tu es vraiment psychologiquement incapable de prendre du recul vis-à-vis
des idées dès lors qu'elles t'on traversé l'esprit même lorsqu'il est
trivial de les réfuter.
Une telle combinaison d'hubris et de bêtise est fort inquiétante chez
un médecin en exercice...