Sujet : Re: De l'égalité des temps propres en RR.
De : r.hachel (at) *nospam* tiscali.fr (Richard Hachel)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 14. Apr 2024, 11:36:02
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Le 14/04/2024 à 12:22, Python a écrit :
Le 14/04/2024 à 12:19, Richard Hachel a écrit :
Le 14/04/2024 à 00:39, Python a écrit :
Le 13/04/2024 à 21:08, Richard Hachel a écrit :
"Je claque des doigts simultanément à l'allumage d'une ampoule située
à une distance L > 0 de moi".
Il n'y a là aucun problème.
Tu claques des doigts au même moment où l'homme pose la première fois le pieds sur Mars.
Les événements sont simultanés.
Je ne dis pas l'inverse.
Sauf que, respirez, soufflez, simultané pour qui?
Pour moi? Certainement.
Pour lui? Absolument pas. Pour lui, ce même claquement de doigt n'existe pas.
Il n'existera que dans de nombreuses minutes : t=2x/c
Pas même t=x/c mais t=2x/c dans ce cas précis.
La notion de relativité de la simultanéité ce n'est pas un problème cinétique, mais positionnel.
La notion de relativité de la chronotropie, c'est un problème cinétique, mais pas positionnel.
t'=t+x/c n'utilise pas v (simultanéité positionnelle réglée sur un point central).
t'=t(1+cosµ.v/c)/sqrt(1-v²/c²) utilise deux fois v (relativité de le chronotropie).
Ça ne répond pas à ma question : comment une expérience peut déterminer
si les deux événements sont simultanés ou pas dans mon référentiel ?
C'est une question que tu avais déjà posée, et que même Jacques Lavau avait posé, un jour où probablement, vous vous étiez arrêté de vous entre-tuer. La réponse est assez simple, je pense, et elle commence par le doute méthodique.
Comment puis-je être sûr que la notion de présent soit une notion générale et réciproque? Cet homme qui pose pour la première fois le pied sur Mars au moment où je claque des doigts. Les événement font-ils parti d'un même présent universel? Sur le coup, on se dit que oui, par "instinct", par "a priori".
Mais en y réfléchissant de plus en plus, on se rend compte que ce n'est pas si certain.
Un peu comme cette ombre qui grandi sur le mur devant moi, parce que quelqu'un est derrière moi et se meut. L'ombre grandit, grandit, grandit, on voit l'ombre d'un couteau dans sa main...
Instinctivement je pense : il s'approche de moi, ça va mal tourner. Je te laisse réfléchir au phénomène, et à l'aspect humoristique de la conclusion d'un a priori intellectuel qui était faux.
Maintenant, c'est vrai, aussi évident que cela puisse paraitre, la notion d'anisochronie n'est pas évidente à prouver, car toujours (ça fait 40 ans que j'y réfléchis) on te répondra: "Oui, mais c'est la vitesse de la lumière dans une isochronie, et non un transfert instantané dans une anisochronie".
Je pense que l'expérience d'Aspect tranche. Aspect dit qu'Einstein avait tort et qu'on le sait maintenant avec une parfaite certitude. Des transfert instantanés sont possible comme ce photon qui va traverser un verre polarisé et qui le "sait" dès sa source. Je te laisse trouver des expérimentations autres, pour me dénoncer ou me prouver.
R.H.